Port-Soudan — Le vice-président du Conseil Transitoire de souveraineté CTS, le général Malik Aggar a déclaré que les actions de la milice rebelle de Forces du Soutien Rapide FSR ont dépassé le niveau de violence, elle doit donc être classée comme une organisation terroriste qui menace la paix et la sécurité internationales et doit être combattu afin de préserver l'unité du Soudan et de restaurer la stabilité et de la sécurité dans le pays.
C'était lors de son discours mercredi à l'hôtel Coral à Port-Soudan, ouvrant l'atelier de formation sur les règles et lignes directrices en matière de droits de l'homme dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, organisé par le Comité technique pour la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (1267/1373) et résolutions ultérieures de l'Autorité nationale antiterroriste, en présence des ministres de la Justice , de la Défense, de l'Intérieur, de la Protection sociale, du directeur du Service général de renseignement, des représentants des missions diplomatiques internationales et régionales. des organisations étrangères et des personnes intéressées par les questions relatives aux droits de l'homme au Soudan.
Gen. Malik Aggar a affirmé que la guerre au Soudan est une guerre entre la milice de FSR et le peuple soudanais, dans laquelle la milice a utilisé toutes les pratiques terroristes.
Le vice-président du CTS a averti les pays et les groupes qui soutiennent la milice de FSR que l'instabilité du Soudan conduit à l'instabilité dans la Corne de l'Afrique et à la propagation de l'immigration illégale et de l'extrémisme, soulignant que le Soudan a un héritage solide qui lui permet de résoudre seul ses problèmes. Si l'ingérence des agendas extérieurs cesse, cela signifie que quiconque veut du bien pour le Soudan doit contribuer à sa stabilité et non à déstabiliser sa sécurité.
Son Excellence a ajouté que la question du terrorisme est devenue une préoccupation aussi bien pour les grands pays que pour les pays en développement, indiquant que les questions relatives aux droits de l'homme sont des questions sensibles qui nécessitent une coopération entre tous les pays, soulignant que le Soudan soutient tous les moyens visant à promouvoir les droits de l'homme, d'autant plus que l'atelier vise à renforcer les capacités des services et des organisations de sécurité travaillant à la lumière des nombreux défis auxquels le Soudan est confronté, notamment la lutte contre la violence, l'extrémisme et les discours de haine.
Aggar a souligné que l'approche de l'intimidation et des menaces de violence doit être combattue car elle perturbe l'équilibre interne et externe ; il est important également de réduire les motivations de l'extrémisme religieux , mental et les conflits pour les ressources, qui sont parmi les causes de la violence.