Congo-Brazzaville: Examen des documents sur la santé de la reproduction

Les experts dans le domaine de l'éducation se réunissent, du 9 au 13 juillet, à Brazzaville afin d'examiner les documents de formation des enseignants sur l'éducation à la santé et au bien-être, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire en vue de les valider.

L'objectif est de renforcer les capacités des enseignants à dispenser une éducation à la santé et au bien-être de qualité en tenant compte du contexte socioculturel du pays.

La formation regroupe des experts nationaux et internationaux, des formateurs, des enseignants, des représentants des organisations de la société civile, des agences des Nations unies.

La formation a été lancée officiellement par le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, en présence de la représentante de l'Unesco au Congo, Fatoumata Marega Barry.

Pendant cinq jours, les enseignants suivront des communications sur différents thèmes : la santé physique et mentale, la sexualité, les relations saines, la prévention des violences et les droits de l'homme.

La représentante de l'Unesco au Congo a souligné dans son mot de circonstance l'importance de la validation de ces guides qui permettront d'améliorer la santé des jeunes et des adolescents. Selon elle, la situation sexuelle et reproductive des jeunes est une priorité pour l'Unesco.

Selon elle, de nombreux jeunes n'ont pas encore atteint une éducation en la matière complète et adaptée à leur âge. A cet effet, la situation entraine des grossesses précoces, les violences basées sur le genre et bien d'autres comportements déviants ayant des conséquences sur la santé avec l'augmentation des infections sexuellement transmissibles, le VIH et l'abandon scolaire.

Fatoumata Marega Barry a déploré les barrières sociales, culturels et économiques qui mettent des limites d'accès aux jeunes dans les services de santé sexuelle et reproductive tels que les intrants, le dépistage, le traitement, les contraceptives.

« Au Congo, l'Unesco a développé en 2022 une stratégie sur l'éducation pour la santé et le bien-être alignée aux Objectifs de développement durable (ODD 3, 4, 5 et 16) en lançant l'initiative « Nos droits, nos vies, notre avenir » visant à accompagner les pays africains dans l'amélioration de leur politique et programme scolaire pour l'éducation à la santé et au bien-être », a-t-elle rappelé, en ajoutant que « ce programme encourage le respect des droits de la personne, de l'égalité des sexes, en donnant aux enfants et aux jeunes des connaissances et moyennes nécessaires pour mener une vie saine et surproductive ».

Le ministre Jean Luc Mouthou, lançant les travaux, a invité les enseignants à doubler d'efforts pour offrir aux enfants les meilleures conditions de développement et de réussite.

A cet effet, il a expliqué que l'intégration de ces deux modules dans le programme de formation des enseignants permettra de donner des outils nécessaires pour promouvoir des habitudes saines et prévenir des comportements à risque en milieu scolaire.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.