Le journaliste Bruno Bidjang a été condamné à 6 mois de prison ferme ce jeudi 11 juillet 2024 par le Tribunal Militaire de Yaoundé. Il était poursuivi pour propagation de fausses nouvelles. Le journaliste a déjà passé 5 mois en détention préventive, il devrait donc être libéré en août 2024.
Arrêté quelques jours après la publication de l'article, Bruno Bidjang a été inculpé de propagation de fausses nouvelles et placé en détention préventive. Lors de son procès, le journaliste a affirmé qu'il avait relayé une information qu'il croyait vraie.
Le Tribunal Militaire de Yaoundé n'a pas suivi l'argumentation de Bruno Bidjang. Dans son verdict, le tribunal a estimé que le journaliste avait sciemment diffusé une fausse information susceptible de troubler l'ordre public.
La condamnation de Bruno Bidjang a été saluée par les autorités camerounaises, qui y voient un message fort adressé à tous ceux qui propagent de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux. Le gouvernement camerounais a également appelé les citoyens à être vigilants et à ne pas partager des informations non vérifiées.
La condamnation de Bruno Bidjang illustre les tensions qui existent au Cameroun entre la liberté d'expression et la lutte contre les fausses nouvelles. Il est important que les autorités camerounaises trouvent un équilibre entre ces deux valeurs fondamentales.