« On a parlé, on s'est très bien compris. J'ai retenu que le chanteur Koffi Olomide est aussi un ambassadeur de la culture. Et à ce titre, il devrait distiller un peu de plus de diplomatie dans ses discours ». C'est ce qu'a déclaré jeudi 11 juillet le patron de l'orchestre Quartier Latin au sortir du siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), où il était convoqué.
Le CSAC voulait l'entendre après son interview accordée à la télévision nationale en début de semaine.
Dans un communiqué, le CSAC accuse le musicien d'avoir tenu des propos de dénigrement et de démobilisation des FARDC, engagées au front, en violation des directives édictées par le CSAC sur les émissions concernant le déroulement des opérations militaires au front.
Au sortir du bureau du CSAC, Koffi Olomide a déclaré que « c'était plus pédagogique qu'autre chose ». Lors de son passage à l'émission Le panier the morning show, réagissant à l'agression de la RDC par le Rwanda et à l'avancée des troupes du M23 dans le Nord-Kivu, Koffi Olomide avait déclaré notamment :
« Il n'y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. On fait de nous ce qu'on veut. La guerre, c'est quand on tire, nous nous répliquons ». Le présentateur de l'émission est par ailleurs suspendu de ses fonctions à titre préventif depuis mercredi.