Tout comme le secteur pétrolier, le secteur forestier est le deuxième segment économique capable de contribuer au développement du Congo. L'espace est vaste avec 20 millions d'hectares au couvert végétal quasi-intact. La superficie des forêts denses et humides représentant les deux tiers du territoire national prouve à suffisance l'immensité de son potentiel avec pour atouts la diversité biologique abondante et des écosystèmes variés : plus de 6 500 espèces végétales, 150 espèces de bois d'oeuvre, 200 espèces de mammifères, 700 espèces d'oiseaux.
Le parc national Nouabalé-Ndoki, premier site au monde reconnu pour son intégrité écologique, est un immense atout pour le Congo en raison de la faible densité de la population dans les zones forestières. Une opportunité susceptible de favoriser le développement du tourisme de vision et de recherche : photographique, cinématographique, scientifique..., entre autres.
L'engagement sans cesse renouvelé de l'Etat à préserver son patrimoine naturel ne peut cependant être soutenable que grâce au partenariat et à la coopération sous-régionale, intra africaine et internationale en matière de gestion durable des écosystèmes forestiers. Autant dire que la tenue à Brazzaville du sommet des trois plus grands bassins forestiers du monde, et récemment de la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement, illustre cette volonté de faire de la forêt un secteur porteur de capitaux dont le pays a tant besoin pour asseoir un développement durable.
Autant de signaux qui témoignent d'une adhésion et d'une cohésion de l'ensemble des parties oeuvrant en faveur de la gestion rationnelle des ressources forestières.