Sonia Sing, de son vrai nom Sonia Eboundziand, est une artiste gospel du Congo résidant à Paris, en France. Elle a sorti deux maxi single en l'espace d'une année que sont « Koumisama » et « Ma louange ». Depuis lors, elle porte le flambeau de la musique chrétienne à travers l'Afrique et l'Europe.
La musique gospel du Congo-Brazzaville a du mal à s'imposer sur la place de Paris, contrairement à celle du Congo-Kinshasa qui en a déjà pignon sur rue. Sonia Sing se donne pour mission de relever ce défi en y mettant suffisamment de moyens. « Je crois qu'au Congo-Brazzaville, nous avons des talents. Mais c'est dommage que nous restons fermés culturellement parlant. Moi, étant de la diaspora, je veux que nous amenions les choses à une dimension internationale », a-t-elle affirmé, ajoutant : « Que le Congo ait aussi un impact au-delà de ses frontières. Un challenge tout à fait possible ».
Pour y parvenir, Sonia Sing pense qu'il faut juste se donner des moyens. Pour se faire entendre sur le plan continental, elle est passée sur des chaînes de radio et de télévision en Afrique de l'Ouest, plus précisément en Côte d'ivoire et au Bénin. Cela lui a permis de présenter ses premiers titres au public de ces États. Les invitations des médias de ces pays lui ont ouvert plusieurs portes dans sa carrière.
Les titres "Koumisama" et "Ma louange" lui ont donc permis de porter le flambeau du Congo partout. Elle a fait une promotion de ses chansons centralisées sur le côté congolais en mettant le 242 an avant. Au festival Zaba de Maman Crédo, en mai dernier, elle avait chanté "Yamba Ngaï ", un titre interprété en langue gangoulou, et "Koumisama". « Seulement, il y a eu beaucoup d'anomalies sur scène. C'est un grand festival mais le niveau technique n'était pas à la hauteur de l'événement. Mais nous avons essayé de faire l'essentiel pour égayer le peuple de Dieu », a précisé Sonia Sing.
Cependant, elle reconnaît l'engouement et l'accueil du public qui était venu nombreux. Ensemble, ils se sont amusés dans la présence du Seigneur. L'invitation adressée par Maman Crédo avait permis à Sonia Sing de renouer avec ses sources desquelles elle avait été déracinée depuis des années. « J'avais besoin de revenir au pays pour bénir le peuple de Dieu avec des oeuvres que j'ai faites, surtout pour respecter la parole de Dieu qui nous recommande d'aller par toutes les nations prêcher l'évangile. Et le festival Zaba était une opportunité qu'il ne fallait pas manquer », a confié Sonia Sing.
Notons que cette dernière est présentement en studio pour préparer son tout premier album dont le titre n'a pas été dévoilé.