Congo-Brazzaville: Réinsertion sociale - 74 jeunes en conflit avec la loi en formation en conduite automobile

Après le lancement de la phase pratique par le haut-commissaire à la Justice restauratrice, à la Prévention et au Traitement de la délinquance juvénile, Adolphe Mbou-Maba, la présidente de l'association Les artisans de Loutassi, Ghislaine Cheraline Matondo, a accompagné des jeunes à l'auto-école sur l'esplanade du stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, le 8 juillet, pour sa réalisation.

La formation est la poursuite de la première édition close le 27 juin à la mairie de Moungali. « 1200 jeunes seront recrutés dans la deuxième phase, avec les encouragements de madame le maire qui pourra mettre à notre disposition la salle des mariages pour la prochaine formation », a souligné Mme Matondo.

Cette association avait consulté les centres de formation des jeunes pour leur encadrement. La démarche ayant abouti, Ghislaine Cheraline Matondo a demandé aux parents d'inscrire massivement leurs enfants comme à la première édition. « Nous avons également reçu les travailleurs de l'Etat qui se sont fait inscrire », a dit la présidente, assurant de l'objectivité de cette initiative louable.

S'agissant de la deuxième édition, elle a fait savoir qu'elle ne dérogera pas à la règle. "Yekola mosala tour" s'était adressé aux jeunes qui avaient massivement répondu à cette initiative. « Maintenant, les promoteurs vont faire de "Yekola mosala tour" un projet que les jeunes doivent s'approprier pour leur relèvement. Ils veulent récupérer des jeunes égarés afin de les orienter dans le choix de leurs métiers professionnels. Ils veulent faire autant pour des jeunes qui ont perdu l'espoir par manque de soutien. C'est un projet que nous voulons bénéfique. Tout ceci pour le développement de notre pays, le Congo », a confié la présidente.

Entre-temps, elle se dit satisfaite de la première édition qui a formé des jeunes en secrétariat-bureautique où sur cinq jeunes, deux ont eu l'emploi dans un établissement de la place. « Certes, notre base c'est le métier de la main, comme la couture, la coiffure, la menuiserie-garnissage, la soudure..., mais pour la dernière édition, nous avons ouvert la brèche à toute sorte de métiers. C'est cela le propre de "Mosala tour" », a affirmé Ghislaine Matondo.

Selon elle, il est souhaitable que chaque jeune ait son métier en main, puisqu'elle travaille pour la protection, l'autonomisation et la promotion de cette couche juvénile qu'elle veut réellement insérer. Ghislaine Cheraline Matondo remercie le haut-commissariat à la Justice restauratrice, à la Prévention et au Traitement de la délinquance juvénile, la mairie de Moungali et le commissariat du marché de 10 francs ainsi que les autres partenaires comme le Figaro pour l'intérêt accordé à ce projet.

Précisons qu'à la première édition, 712 candidats s'étaient inscrits. Ce projet met à la disposition des entrepreneurs une main-d'œuvre qualifiée et gratuite. Pour la prochaine édition, Ghislaine Cheraline Matondo sollicite le concours des chefs de quartier et de zone pour recenser dans les familles des enfants qui ne vont pas à l'école, les orphelins qui n'ont pas de soutien afin qu'ils bénéficient de la formation.

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