Un gang armé était en train de dépouiller les passagers d'un triporteur qu'ils ont immobilisé en pleine course lorsque la police est intervenue. Trois membres de la bande ont été abattus.
UNE onde de choc a secoué le coeur de la ville de Toamasina, hier. Aux alentours d'une heure du matin, une escouade de détrousseurs a rencontré une forte résistance de la part des éléments du commissariat central de police. L'Unité d'intervention rapide (UIR) effectuait des patrouilles nocturnes dans les zones sensibles lorsque ses hommes se sont retrouvés face à quatre bandits en train de détrousser les occupants d'un triporteur qu'ils avaient immobilisé en pleine course.
À l'arrivée des Forces de l'ordre, les malfaiteurs ont tenté de fuir en s'engouffrant dans les ruelles sombres des environs. Une poursuite s'est engagée et a dégénéré en fusillade lorsque les fuyards ont été pris en chasse par les policiers armés, prêts à intervenir. Trois des malfaiteurs ont été tués lors de cet échange de tirs, tandis que le quatrième a réussi à s'échapper. Parmi les trois décédés lors de l'affrontement, les hommes de l'UIR de Toamasina ont saisi trois sabres.
Points sensibles
Une série d'actes de banditisme concentrés entre le box Stella Maris et Ambolomadinika a exacerbé la situation. Consciente des méfaits des bandits sévissant dans cette partie de la ville, la police a intensifié ses actions. Selon les habitants, les attaques se produisent généralement entre 21 heures et 4 heures du matin. Les résidents qui rentrent tard le soir, ainsi que les commerçants et les travailleurs matinaux sont particulièrement visés par ces gangs armés, qui continuent de semer la terreur dans cette zone à haut risque.
L'intervention qui a permis de neutraliser une organisation de malfaiteurs autrefois redoutée a abouti sans blessés parmi les victimes. La direction régionale de la sécurité publique de l'Atsinanana a mis en place un dispositif pour contrer l'insécurité, en particulier dans les zones sensibles. L'opération est en cours. Les corps des trois individus neutralisés ont été transportés à la morgue de l'hôpital public d'Analakininina.
