Le salon de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et des Initiatives de Développement Durable a ouvert ses portes hier pour sa neuvième édition. Il s'agit du rendez-vous des entreprises qui se mettent au vert.
Engagement.
Ils sont plus de soixante-dix exposants dans divers secteurs d'activité à être présents à la neuvième édition du salon RSE et IDD. Il a ouvert ses portes depuis hier au Novotel Alarobia. Rendez-vous des entreprises qui se mettent ou passent au vert, l'événement, au fil des années, est devenu un véritable baromètre pour mesurer l'engagement et l'adhésion des entreprises aux initiatives vertes.
L'État soutient les entreprises et les investissements, dans son rôle de partenaire du secteur privé. Des structures ont été mises en place pour épauler les entreprises et valoriser cette « culture de la RSE » chez elles. Parmi ces structures figure la récente loi sur les investissements. Adoptée par le parlement en 2023, cette législation définit les responsabilités sociales et environnementales des investisseurs.
« En conformité avec la législation en vigueur, tout investisseur et toute société objet d'un investissement tiennent compte des normes reconnues en matière de responsabilité sociétale de l'entreprise, dans leurs politiques et pratiques commerciales », peut-on lire au premier alinéa de cet article.
Soutien
Depuis hier et jusqu'à ce jour, les expositions ainsi que les différentes conférences se tiendront pour aiguillonner les entreprises et sociétés à adhérer à la RSE, ainsi qu'aux initiatives et pratiques durables.
Selon Vahinisoa Ranoelimanana, secrétaire générale du ministère de l'Industrialisation et du Commerce, l'État soutient la démarche RSE. Il pousse même les entreprises à l'effectuer : « Nous encourageons les entreprises à s'investir dans la RSE. Avec sa volonté d'améliorer le climat des affaires, l'État malagasy s'est engagé à travers cette loi. Dans son élaboration, il a été fortement apprécié la participation des secteurs publics et privés pour fixer ensemble des actions pour matérialiser la RSE », a-t-elle confié hier, en marge de l'ouverture du salon.
Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, quant à lui, a mis l'accent sur l'aspect impératif de se lancer dans ces bonnes pratiques pour les entreprises. « Accélérer les engagements des entreprises est devenu plus pertinent que jamais. Nous sommes confrontés à une triple crise globale dont la dégradation de l'environnement, la pollution et le changement climatique», s'est exprimé Max Andonirina Fontaine.