En l'absence du Président du Bureau, pris dans une mission importante à Montréal, au Canada, où il s'est rendu pour participer à la 49ème session plénière de l'Assemblée parlementaire Francophone, Jean-Claude Tshilumbayi, Premier Vice-président de l'Assemblée nationale, n'a pas dormi sur ses lauriers. En effet, ce mercredi 10 juillet 2024, il a ouvert ses portes à une importante délégation de Sénateurs du groupe d'amitié France-Afrique centrale en séjour à Kinshasa, dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Ensemble, ils ont passé en revue les questions d'intérêt commun à leurs pays respectifs et ont souligné la nécessité de mettre en place, dans les tout prochains jours, un cadre de concertation permanent et de partage d'expériences sur la décentralisation. La délégation de sénateurs française avait à sa tête le Sénateur Mayenne Guillaume Chevrollier.
« Nous sommes un groupe d'amitié des Sénateurs France- Afrique Central. Avec le 1er Vice Président de l'Assemblée Nationale, nous venons d'échanger sur des sujets concrets en rapport avec la décentralisation. C'était important pour nous de rencontrer nos collègues Sénateurs et Députés de la RDC dans le cadre de l'échange d'expériences. Nous sommes heureux de passer quelques jours à Kinshasa pour appréhender les réalités congolaises », a indiqué le chef de file.
Juste après ces échanges, la Rapporteur Adjointe de l'Assemblée Nationale l'honorable Dominique Munongo Inamizi, en compagnie du Président du Réseau des Parlementaires d'Accompagnement de la Décentralisation et de Déconcentration, REPAD en sigle, l'honorable Joseph Bangakia, ont eu des discussions avec cette délégation des Sénateurs Français. Ensemble ils ont émis le vœux de renforcer la coopération diplomatique entre les parlementaires Congolais et Français.
Le plan d'action stratégique du REPAD a été au rendez-vous au cours de ces discussions. Les parlementaires français envisagent un programme des formations et des séminaires destinés aux élus congolais dans les collectivités territoriales française ainsi que la mise en oeuvre d'un centre de monitoring sur lequel la France va appuyer le REPAD.
