Le ministre délégué à la Réforme de l'État, Luc Joseph Okio, a lancé, le 12 juillet à Brazzaville, la campagne de vulgarisation de la récente loi sur l'orientation de la réforme de l'État. Réunissant les agents et cadres sous tutelle, l'atelier de sensibilisation vise à permettre une meilleure appropriation du nouveau dispositif organisationnel et stratégique de la réforme.
La loi relative à l'orientation de la réforme de l'État (n°4-2024 du 24 avril 2024) définit les concepts de la gouvernance tels que l'autorité de l'État, la modernisation de l'État, la participation, la planification, la performance, la transparence, la responsabilité, la redevabilité qui représentent son fondement. Son champ d'action est vaste et transversal, couvrant l'administration publique, les entreprises d'État et les institutions.
En élaborant cet outil, les autorités entendent moderniser l'organisation et le fonctionnement de l'entité étatique. Pour le ministre Luc Joseph Okio, le nouveau cadre légal en matière de la réforme de l'Etat incarne la vision politique du président de la République, réaffirmant son engagement en faveur d'une restructuration qualitative des entités publiques. « Elle vise à mettre fin à la fragmentation des réformes et à transformer les services publics en entités plus efficaces, transparentes, innovantes et orientées vers les besoins des citoyens tout en améliorant la gestion des ressources humaines et matérielles et la satisfaction des citoyennes et citoyens », a assuré le ministre Luc Joseph Okio.
À travers ses structures de suivi de la mise en oeuvre, à l'exemple de la commission nationale et des comités des réformes des institutions, ce processus constitue une garantie pour la mise en oeuvre du Plan national de développement. Cette législation est considérée comme essentielle pour adopter une approche cohérente et performante dans l'élaboration, la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des réformes, en lien avec les recommandations du quatrième séminaire gouvernemental tenu à Brazzaville, du 16 au 18 mai 2022.
Précisons que le Congo a élaboré plusieurs outils liés à la modernisation des secteurs publics. Outre la loi, le système national de suivi-évaluation a été adopté dans le but de renforcer la transparence, l'efficacité, la redevabilité et la responsabilité en matière de gouvernance publique au Congo. Les experts nationaux ont planché depuis sur un programme de renforcement des capacités censé contribuer à la vulgarisation de la culture de suivi-évaluation, la gestion axée sur les résultats, la bonne pratique administrative à tous les niveaux.