ALGER — Le 12e Festival culturel international de danse contemporaine s'est ouvert jeudi soir à l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaih, avec des prestations chorégraphiques présentées par des troupes d'Algérie, de Palestine et d'Italie.

Dans son allocution d'ouverture, la commissaire du festival, Fatima Zohra Namous-Senouci, a souligné que cet évènement dédié à la danse contemporaine jouait "un grand rôle" dans la formation des jeunes talents issus notamment des troupes algériennes.

Elle a rappelé, à ce propos, que la formation a pris une place prépondérante dans le programme de cette édition à travers des master-class et ateliers de danse animés par des chorégraphes professionnels.

La première prestation de cette soirée d'ouverture a été animée par une création chorégraphique dédiée à la Palestine, mettant en scène des danseurs algériens et palestiniens.

Soutenu par des images de lutte des Palestiniens contre l'occupant -diffusées en arrière-plan-, le spectacle puise dans la poésie du célèbre poète Mahmoud Darwiche pour rendre plus fort le récit.

La compagnie "Cie Nomade" d'Annaba a présenté également son spectacle intitulé "Fréquence" qui exprime des émotions à travers l'exploration du patrimoine musical dans ses différents genres.

Pour sa part, la compagnie italienne de danse contemporaine "Mandala", a présenté son spectacle "Riti passaggio" (Rites de passage), réalisé par un 5 danseurs. Le spectacle se focalise sur les différentes étapes existentielles qui marquent la vie de l'individu pour se transformer en une expérience collective.

Parallèlement aux spectacles, le 12e Festival international de danse contemporaine a programmé des conférences et des masters class animées par chorégraphes professionnels des pays participants à cette édition.

Jusqu'au 15 juillet, des compagnies de danse contemporaine issues de plusieurs pays animeront la 12e édition de ce festival, avec au programme de la soirée du vendredi le Ballet de l'Opéra d'Alger, la troupe KBS d'Ain Defla et le chorégraphe malien Aly Karemby.