Alors que l'humanité joue son avenir et donc son destin dans la protection de la nature qui l'entoure, la capitale du Congo s'impose aujourd'hui, à l'échelle mondiale, comme l'un des lieux où se prépare, se discute, s'organise la stratégie planétaire qui permettra à notre espèce d'assurer sa survie.
En apportent la preuve les conférences internationales qui se tiennent sous l'égide du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, à Kintélé, le quartier construit ces vingt dernières années sur la rive droite du deuxième plus puissant fleuve de la planète qui a été conçu dans ce but par le président Denis Sassou N'Guesso, dès son retour au pouvoir à la fin des années du siècle précédent.
Le sommet sur l'afforestation qui vient de s'y tenir, quatre jours durant, et qui a réuni deux mille personnalités venues de tous les continents, a posé de façon claire sur la table mondiale l'enjeu décisif que constitue pour chacun de nous la préservation de la nature, au premier rang de laquelle s'impose désormais la protection des zones forestières où se recycle l'air que nous respirons.
Alors que l'immense zone qui entoure le premier fleuve de la planète, l'Amazone, s'avère incapable de se protéger contre les déviations nées de la surindustrialisation, le Bassin du Congo s'impose, lui, comme le véritable moteur du recyclage de l'atmosphère terrestre. Et tout naturellement Brazzaville devient, de ce fait, la capitale mondiale de la préservation de la nature.
S'il est encore trop tôt pour tirer les conclusions de ce que génèrera dans les décennies à venir le mouvement planétaire auquel nous assistons, il ne l'est pas d'en imaginer les effets plus que positifs dont le Congo profitera.
Située au coeur de l'immense deuxième plus grand Bassin fluvial de la Terre et perçue dans toutes les grandes capitales du monde comme la cité la plus calme, la plus stable, la plus ouverte de cette région où se joue pour une large part le destin de l'homme, Brazzaville s'impose dès à présent comme un acteur incontournable de la communauté mondiale. Ce que démontre, soit dit en passant, l'intérêt que lui portent les grandes puissances, la Russie, la Chine, les Etats-Unis, l'Inde tout particulièrement.
Dans ce contexte, il lui revient d'amener ces mêmes grandes puissances à cesser de bavarder sur la défense de la nature sans réellement se préoccuper de mettre de l'ordre dans leur suractivité industrielle et de les contraindre enfin à aider les nations du Tiers monde qui se mobilisent pour protéger concrètement la nature. L'enjeu est tel que le sort de l'humanité dépend très directement des mesures qui seront prises en application des conclusions de la conférence de Brazzaville sur l'afforestation.
Disons-le clairement. Le temps des discours est révolu, celui des engagements est venu de façon indiscutable !