Le comité provincial du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) au Kongo Central a lancé un avertissement au gouvernement concernant la prochaine rentrée scolaire 2024-2025. Lors d'une déclaration faite à la presse locale le samedi 13 juillet, le secrétaire provincial du SYECO, Georges Dumbi Ntimba, a annoncé que les enseignants pourraient boycotter la reprise des cours si leurs revendications, qui durent depuis plus d'une décennie, ne sont pas satisfaites.
Les enseignants du Kongo Central réclament une série de mesures pour améliorer leurs conditions de travail et de vie. Parmi leurs principales revendications figurent le respect du barème salarial à l'échelle nationale, le paiement des indemnités de sortie pour les enseignants retraités, et la régularisation des enseignants des nouvelles unités et des non-payés.
Ils demandent également la suppression de la prise en charge des enseignants par les parents au niveau secondaire, ainsi que le maintien en poste des enseignants tombés malades en plein service jusqu'à leur retraite.
"Pour une rentrée scolaire apaisée, le SYECO Kongo Central fait appel au gouvernement pour la concrétisation des revendications du personnel enseignant. Nous exigeons un salaire décent équivalent à 500 dollars par enseignant dès ce mois de juillet sinon le gouvernement et les administratifs qui cherchent à s'enrichir sur le dos des enseignants s'en prendront à eux-mêmes", a déclaré Georges Dumbi Ntimba
Le secrétaire provincial du SYECO a insisté sur l'urgence de la situation et a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs demandes. Selon lui, le non-respect de ces revendications pourrait entraîner un boycott de la rentrée scolaire, compromettant ainsi l'éducation des enfants dans la région.
Le SYECO espère que cette déclaration incitera le gouvernement à agir rapidement pour éviter une crise dans le secteur éducatif au Kongo Central.