Face à la montée de l'insécurité dans la ville de Goma, la coordination de la société civile de Karisimbi à Goma a proposé samedi 13 juillet, que soit réactivée la mesure de l'autorité provinciale interdisant l'accès aux sites des déplacés aux hommes en arme.
« Il y a eu crépitement de balles dans beaucoup de quartiers de la commune de Karisimbi. Il y a des morts au niveau de quartiers Mugunga, Kasika, au niveau du quartier Mabanga Sud, un jeune homme a perdu la vie ; et un niveau du quartier Mabanga Nord, où une personne a été blessée par balle », a détaillé Christian Kalamo, président de la société civile de Karisimbi.
Cette situation montre une insécurité très grandissante dans la commune de Karisimbi, selon lui.
"Il y a prolifération des hommes en arme, hors service, mais qui circulent dans la ville de Goma. Il y a même des bandits qui se font passer pour des FARDC, des policiers ou de Wazalendo. Ceci, parce qu'ils ont compris qu'il n'y a pas vraiment contrôle de ces militaires en divagation dans la commune de Karisimbi", a poursuivi Christian Kalamo.
Face à cette situation, il appelle l'autorité autorité à faire respecter la note que le gouverneur de province avait signé il y quelque temps, interdisant la circulation des hommes armés et hors service dans la ville de Goma et des environs.
La société civile a par ailleurs demandé à l'autorité provinciale, de doter la police de la commune de Karisimbi d'un charroi automobile conséquent de véhicules afin qu'elle fasse rapidement ses interventions sur le terrain en cas de besoin.
Vendredi 12 juillet, une femme portant une grossesse gémellaire a été abattue par des hommes armés, lors d'un cambriolage dans une maison de vente de disques dans laquelle cette femme s'était rendue pour acheter des films sur un support CD.