Alger — Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a réaffirmé la position immuable de l'Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui et ses droits garantis par les chartes de l'ONU et de l'Union africaine (UA) sur les droits de l'homme et des peuples, a indiqué, dimanche, un communiqué du Conseil.
M. Goudjil s'exprimait dans une allocution, lue en son nom par Mohamed Reda Ousahla, vice-président du Conseil de la Nation chargé des relations extérieures, qui l'a représenté à l'ouverture de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), organisée du 14 au 23 juillet à la Faculté de droit et des sciences politiques "M'hamed Bougara" de l'université de Boumerdes (UMBB), par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), en coopération avec l'ambassade de la RASD en Algérie.
Il a affirmé, en outre, que "l'Algérie s'est fixée, sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la priorité de faire entendre la voix de l'Afrique lors de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité international", précise le document.
Après avoir évoqué, dans son allocution, les positions honorables de l'Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie, telles qu'exprimées par le président de la République, M. Goudjil a rappelé que "l'Algérie n'abandonnera jamais le Sahara occidental", ajoutant que l'Algérie nouvelle poursuivra son processus de réforme global consacrant sa pleine souveraineté sur ses décisions, afin de ne pas compromettre sa liberté de défendre les causes justes dans le monde, en tête desquelles le Sahara occidental et la Palestine", selon le même communiqué.
Cette rencontre tenue en guise de solidarité avec la juste cause du Sahara occidental, s'est déroulée en présence du président du Conseil national sahraoui, Hama Salama, ainsi que de personnalités nationales algériennes, d'universitaires et de conférenciers du Sahara occidental, afin de passer en revue les derniers développements de la situation dans les territoires sahraouis occupés et d'évoquer les moyens d'assurer davantage de soutien au peuple sahraoui pour lui permettre d'exercer son droit légitime à l'autodétermination et à l'indépendance.