Les activités du Centre de recherche en sciences naturelles de Lwiro (CRSN Lwiro) à Katana, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu), sont paralysées. Les agents de cette institution manifestent leur mécontentement face à la gestion financière de leur centre, pointant du doigt le directeur administratif et financier, Polepole Ngabo.
Le syndicat des agents du CRSN accuse Polepole Ngabo de détournement de fonds publics. La grogne, qui couvait depuis plusieurs mois, a désormais atteint un point critique, poussant les employés à boycotter le travail. Ils exigent le départ du directeur pour envisager une reprise normale des activités. Le syndicat reproche également à Polepole Ngabo de maintenir une milice pour sa protection personnelle.
En réponse à ces accusations, Polepole Ngabo se défend vigoureusement, affirmant qu'il s'agit d'un complot monté par des usurpateurs de pouvoir visant son poste. Il accuse ses collègues du comité de gestion du centre de soutenir le syndicat pour le faire évincer.
Les travailleurs du CRSN Lwiro ont donné un ultimatum de trois jours au directeur pour quitter son poste, appelant à une gestion transparente par des personnes plus crédibles.
Dans une lettre d'indignation et de dénonciation adressée au ministère de la Recherche Scientifique, Polepole Ngabo a sollicité la mise en place d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Il soutient que les fonds qu'on l'accuse d'avoir détournés proviennent de petites unités de production au sein du CRSN Lwiro, telles que les visites touristiques, le guest house, l'atelier de menuiserie et l'hôpital.