Burkina Faso: Rencontre Président du Faso/forces vives - Des Burkinabè apprécient

14 Juillet 2024

Le jeudi 11 juillet 2024, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a décliné aux Forces vives de la Nation, sa vision pour les 5 prochaines années dans la conduite de la Transition. A travers le pays, des Burkinabè de toutes les couches socioprofessionnelles apprécient.

Hamado Ganamé, déplacé interne de Bango (Ouahigouya) : « nous avons la ferme conviction que le pays connaitra le vrai développement » « La vision du capitaine Ibrahim Traoré pour les 5 ans à venir nous donne vraiment l'espoir que la paix reviendra bientôt au Burkina pour le bonheur des populations surtout les Personnes déplacées internes (PDI) que nous sommes.

Avec les projets en cours tels que la réorganisation et l'équipement de l'armée, la refondation de la justice et de l'Administration publique, nous avons la ferme conviction que le pays connaitra le vrai développement. Actuellement, il faut avoir l'honnêteté de dire que sur le plan sécuritaire, il y a une nette amélioration de la situation. Même si nous ne sommes pas repartis chez nous à Bango, dans l'ensemble ça va. En somme, nous pouvons dire qu'avec les différents projets de développement en cours sous le leadership des officiers actuels, le pays des Hommes intègres sera de nouveau sur le bon chemin du développement durable ».

Issa Sawadogo, conseiller d'intendance scolaire et universitaire (Ouahigouya) : « l'espoir d'un lendemain meilleur »« Nous avons suivi avec beaucoup d'intérêt les échanges du chef de l'Etat avec les forces vives des 13 régions du Burkina. C'étaient des échanges fructueux. Avec la vision déclinée, nous avons l'espoir d'un lendemain meilleur pour le Burkina Faso. Selon moi, il y a trois points évoqués par le président Ibrahim Traoré sur sa vision de gouvernance des 5 ans à venir qui retiennent particulièrement mon attention. Il s'agit de l'armée, de la justice et de l'administration.

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D'abord, la justice est le socle de tout développement. Comme le président l'a si bien souligné, nous avons l'impression qu'au Burkina il y a deux catégories de justice : celle des riches et celle des pauvres. Ce qui constitue un frein pour un pays qui désir amorcer les vrais chantiers du développement. L'armée est aujourd'hui le garant de notre existence. Il nous faut une armée républicaine bien équipée et très patriote pour la protection des populations et la défense de notre territoire. La corruption constatée dans l'Administration publique constitue une véritable barrière pour notre développement. Pour les cinq ans à venir, la vision du capitaine Ibrahim Traoré est de faire du Burkina la première puissance de la sous-région et même de l'Afrique ».

Phillipe Kéré, professeur certifié des écoles (Koupéla) : « il a dit ce que le peuple voulait entendre »« Il faut d'abord féliciter le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, pour l'éloquence avec laquelle il a transmis le message au peuple burkinabè. Souvent, c'est ce qui manque aux présidents africains. Dire la vérité aux peuples ! Il a dit ce que le peuple voulait entendre. Je pense qu'à travers son message tout le monde connait maintenant les difficultés réelles du Burkina Faso.

Et cela va nous permettre de nous battre ensemble pour sortir de ce mal qui traumatise le pays tout entier. Je suis totalement satisfait de sa vision pour les cinq prochaines années et j'ai espoir que le pays s'en sortira parce que le capitaine Ibrahim Traoré a lui-même dit qu'il ne va pas décliner tout le programme de peur que certains ne prennent cela pour autres choses.

Au fur et à mesure, les gens vont découvrir la noblesse des activités que le gouvernement compte mener pour l'épanouisse-ment du peuple burkinabè. La vision du président va permettre au Burkina de se développer et de se prendre en charge parce qu'on a longtemps compté sur l'aide au développement. Il y a des conventions qu'on signe mais jamais, la pauvreté ne finit au Burkina Faso. A travers le développement endogène déjà en marche et l'acquisition des tracteurs pour labourer les champs, je pense que nous allons pouvoir atteindre l'autosuffisance alimentaire et nous départir du néocolonialisme afin de nous développer proprement ».

Emmanuel Sobgo, conseiller principal d'éducation (Koupéla) : « je suis d'avis qu'il faut un ministère plein pour la formation technique et professionnelle »

« J'apprécie positivement la vision du chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. A travers son message, il a essayé de donner des orientations dans tous les secteurs d'activités. Je suis d'avis lorsqu'il dit qu'il faut un ministère à part pour gérer la formation technique et professionnelle. En effet, pendant longtemps, l'éducation au Burkina Faso dans nos écoles était basée sur l'enseignement général. On a des intellectuels qui sortent avec des licences, des masters et des doctorats mais qui sont assis et qui ne savent pas utiliser les cinq doigts pour faire quelque chose.

L'Etat burkinabè ne peut pas employer tous ceux qui ont des diplômes au Burkina Faso. Je pense qu'il faut aller vers les filières qui dotent l'individu de compétences qui lui permettent de se prendre en charge. Je soutiens également la vision du chef de l'Etat lorsqu'il a abordé les questions de justice. Je pense que les Burkinabè sont égaux en droit. Il ne doit donc pas y avoir de faveur pour tel ou tel corps quand il s'agit de rendre justice. En ce qui concerne ceux qui sont à l'extérieur du pays et qui tentent de déstabiliser le pouvoir, je pense qu'ils vont essayer mais ils ne pourront pas faire grand-chose parce que nous sommes dans une dynamique et rien ne pourra nous désorienter ».

Drissa Héma, pépiniériste-aménagiste-producteur agricole (Banfora) : « mettre en place une usine de fabrique nationale d'intrants agricole »

« C'est avec un grand intérêt que j'ai suivi la rencontre du président du Faso avec les forces vives de la Nation. Son intervention était très sincère et pertinente. Il a décliné sa vision pour un Burkina plus rayonnant. Et nous ne pouvons que prier pour lui, afin qu'il réussisse dans cette mission difficile mais exaltante. Cependant, j'estime que le chef de l'Etat doit être plus regardant sur certains domaines, afin de donner un coup de pouce au développement socioéconomique.

Pour moi, le ministère des Ressources animales doit être à part, afin de booster véritablement le potentiel en la matière dont dispose notre pays. Aussi, j'estime qu'un accent doit être mis sur la production fruitière qui a un grand potentiel inexploité. En ce qui concerne les intrants agricoles, il faut nécessairement mettre en place une usine de fabrique nationale d'intrants qui va mieux répondre aux besoins des producteurs.

C'est vrai que mes attentes sont nombreuses, mais tout en appréciant la volonté et la détermination du Président Ibrahim Traoré, je sais qu'il peut faire beaucoup de choses pour son pays. C'est pourquoi d'ailleurs, en plus de la reconquête du territoire qu'il est en train de réussir déjà, je voudrais davantage d'autres aménagements de routes secondaires et de pistes rurales sans oublier qu'il faut également encourager la création et la protection des forêts privées en organisant des concours des meilleures réalisations forestières ».

Salifou Siribié, forgeron (Banfora) : « il a toujours fait ce qu'il dit »« A la suite des échanges avec les forces vives de la Nation, pour ma part, j'estime que c'est la question de sécurité qui constitue la priorité des priorités. Nous faisons beaucoup confiance au Président Ibrahim Traoré car c'est un homme de parole. Il a toujours fait ce qu'il dit. Pour nous, personnes adultes pour ne pas dire responsables, nous ne pouvons que l'encourager

et toutes nos bénédictions l'accompagnent. Nous sommes d'accord qu'il gère le pays durant les cinq années à venir. Cependant, nous voudrions qu'il soit assez regardant de l'employabilité des jeunes. Par ailleurs, nous souhaitons que le Président continue dans sa dynamique afin de réaliser l'autosuffisance alimentaire pour notre pays dans un avenir non-lointain ».

Madi Konaté, agriculteur (Dédougou) : « que tous les agriculteurs puissent retrouver leur champ »« Nous avons suivi avec intérêt le programme déballé par le président du Faso pour les cinq années à venir. S'il arrive à appliquer tout cela, nous allons lui renouveler notre confiance. Notre souhait est qu'il mette l'accent sur la lutte contre le terroriste pour que tous les agriculteurs puissent retrouver leur champ. Les initiatives sont bonnes. On a, entre autres, le labour gratuit, la réduction du prix des engrais. Ces facilités allaient permettre à la Boucle du Mouhoun de conforter sa place de grenier du Burkina. Mais avec l'insécurité, beaucoup de producteurs se retrouvent actuellement dans les villes. Notre seul souhait est que le président réussisse sa mission et que la paix revienne au Burkina Faso, pour le bonheur de nous cultivateurs ».

Lassina Zanté, PDI venu de la commune de Douroula (Dédougou) : « nous attendons les actions sur le terrain incessamment »

« Nous sommes à Dédougou depuis octobre 2023. Au niveau de l'insécurité, il faut que les actions s'intensifient pour nous permettre de retourner chez nous. Le recrutement de Forces combattantes annoncé par le Président Ibrahim Traoré est une bonne initiative. Cela permettra de libérer totalement les zones sous emprise terroriste. Nous sommes là, nous ne faisons rien. Pourtant, si nous étions au village, actuellement nous devrions être dans les champs. Au niveau de la jeunesse, il faut mettre l'action sur la formation professionnelle pour permettre aux jeunes eux-mêmes de créer les emplois. Il l'a annoncé et nous attendons les actions sur le terrain incessamment ».

Togué Sou, Inspecteur de l'enseignement primaire à Iolonioro (Bougouriba) : « je salue la mise en place d'un ministère en charge de la formation professionnelle »

« Je pense que la vision du président du Faso pour les cinq ans à venir permettra au Burkina Faso de retrouver définitivement la sécurité et de mettre le pays sur les rails du développement. Le président du Faso, dans son message, a touché beaucoup de points à savoir la question sécuritaire, le renforcement de l'équipement militaire, le renforcement des ressources humaines de l'armée à travers un recrutement massifs de militaires suivi d'une formation de qualité.

Le chef de l'Etat a aussi évoqué la question cruciale de l'éducation. Ce qui est une bonne chose car notre éducation n'est pas en phase avec les priorités du Burkina Faso. C'est pourquoi, je salue la mise en place d'un ministère en charge de la formation professionnelle. Cela permettra aux élèves de faire quelque chose de leurs 10 doigts. En ce qui concerne la question de la diplomatie, le capitaine Ibrahim Traoré a choisi la carte de la vérité en dénonçant ce qui se passe avec certains partenaires occidentaux et pays voisins. C'est un message qui rencontre l'assentiment du peuple. De la façon dont le président a dévoilé sa vision, c'est très clair que le message est passé. Le peuple l'accompagnera dans les 5 ans à venir ».

Seydou Dabiré, coiffeur à Dano : « la justice doit être en faveur de la population »

« Il y a deux points dans le discours du président du Faso que j'ai bien appréciés. C'est là où il parle de justice d'abord. Je suis content d'entendre le président du Faso dire que la justice est pour tout le monde. Elle n'est pas pour les riches, elle n'est pas non plus pour les pauvres. La justice doit être en faveur de la population. Cela m'a plu. Le second point, c'est la réorganisation du domaine de la formation professionnelle. Cette initiative du président va permettre aux jeunes dans les provinces d'apprendre des métiers et de s'auto employer. Vraiment, c'est une bonne idée. Nous souhaitons que le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe puissent mettre en oeuvre les décisions prises pour l'avancée de notre pays. Nous croyons en lui et nous savons qu'il fait toujours ce qu'il dit. Que Dieu et les mânes des ancêtres les protègent ».

Armand Joel Atindegla, citoyen à Fada N'Gourma : « nous sommes impatients d'être des témoins de la concrétisation de cette vision ».

« En écoutant le président du Faso, je ressens de la sincérité et une volonté manifeste de voir son pays changer positivement. C'est à saluer. Je constate qu'il a fait une analyse méticuleuse et profonde de nos relations avec nos soi-disant colonisateurs et partenaires avant de s'adresser aux forces vives de la Nation. Pour les cinq ans à venir, le capitaine Ibrahim Traoré a placé le peuple au coeur de son programme. Je trouve qu'il est vraiment engagé avec son peuple pour le changement. A propos des accusations portées contre certains pays voisins qui tenteraient de déstabiliser le Burkina Faso, si le président l'a dit haut et fort, c'est qu'il a ses raisons.

Généralement, celui qui dit la vérité toute crue, on lui colle toute sorte de qualificatifs négatifs. Je pense que IB nous a donné des informations réelles afin que nous comprenions que nous devons nous engager davantage à l'accompagner. Et puis quand il dit vouloir faire de l'armée l'une des plus puissantes dans la sous-région, c'est une bonne chose. Cela donne de la valeur à notre armée et nous rassure. Il faut saluer également sa vision pour un développement endogène afin de sortir le pays de la dépendance. Nous lui souhaitons bon vent. Et nous sommes impatients d'être des témoins de la concrétisation de cette vision, les cinq prochaines années ».

Christelle Cynthia Ouédraogo, citoyenne à Fada N'Gourma : « j'ai foi qu'il réussira »

« J'ai vraiment aimé son franc-parler, il ne cache rien, il est direct et rentre dans les détails. Il a expliqué que certains pays voisins qui sont manipulés jouent un double-jeu. Cela m'a vraiment touché. Il dit les choses haut et fort pour que tout le monde sache qu'on est en danger et qu'on doit se battre pour sortir du terrorisme et des griffes des impérialistes. Et le fait que notre président nous expose franchement la situation, cela nous motive tous à toujours rester derrière lui.

Nous les jeunes, sommes contents parce que le président a placé la jeunesse au centre de son projet. Il est revenu sur l'entreprenariat communautaire, un programme ambitieux auquel j'ai souscrit et j'invite tous les jeunes à faire comme moi. Bref, j'ai foi et j'ai espoir qu'il réussira à faire du Burkina Faso un eldorado. Mais seul, ça sera difficile. Donc, nous devons le soutenir et surtout éviter de nous laisser manipuler pour nous détourner de nos objectifs. Je lui souhaite beaucoup de sagesse et surtout une longue vie ».

Alizèta Yala, étudiante à l'université Joseph-Ki-Zerbo : « j'ai beaucoup aimé son intervention »« La guerre va aussi se gagner dans la formation de la jeunesse et sa prise en compte dans la lutte contre cette guerre qui nous a été imposé. Pour cela, il faut vraiment une jeunesse qui soit bien formée pour pouvoir assurer l'avenir du pays de ses filles et fils. Vu tout cela, j'ai beaucoup aimé son intervention en tant que Burkinabè. Nous souhaitons ce genre d'initiative afin que les uns et les autres apprennent davantage sur ce qui se passe dans notre pays ».

Abdoul Fatha, commerçant à Ouagadougou : « son message est rassurant »

« Le président Traoré a pris le pouvoir à un moment où tout semblait aller mal pour le Burkina sur le plan sécuritaire. Il a montré aux yeux de l'opinion publique nationale et internationale que le Burkina est sur la voie de la reconquête de sa souveraineté et de la restauration de sa dignité. Son message est donc rassurant et comme d'habitude, c'est quelqu'un qui a été très direct, franc et sincère avec son peuple. C'est la raison fondamentale pour laquelle, nous sommes extrêmement engagés à ses côtés. Les uns et les autres veulent le développement, c'est bien normal mais les choses ne se feront pas du coup ».

Ibrahima Sidibé, agent de communication (Ouagadougou) : « nous l'attendons sur les grands chantiers qu'il a énoncés »

« L'adresse à la Nation du président du Faso était franche. Il a répondu aux préoccupations de la population. Nous l'attendons sur les grands chantiers qu'il a énoncés, en espérant que Dieu lui donnera la force de mener à bien les objectifs qu'il s'est fixé. Nous souhaitons que le Burkina soit un exemple pour tous les autres pays. Cette adresse est essentielle, dans la mesure où la population veut aussi s'imprégner des avancées de son gouvernement. Car, il peut avoir un travail qui est fait sur le terrain, mais quand il n'y a pas de communication, cela pourrait déjouer les objectifs. Cet échange permet aux autres de comprendre ce qui se passe, dans quelle dynamique le gouvernement s'inscrit ».

Hamidou Cissé, commerçant (Ouagadougou) : « soutenons-le »

« Je trouve que l'adresse à la Nation du président du Faso est un acte patriotique à saluer. Car, nous avons rarement vu un président qui se soucie de donner des informations à son peuple pour lui faire comprendre la dynamique présidentielle. J'espère que cet échange à bâtons rompus va se perpétuer. Nous savons tous que tout est urgent dans notre pays. Alors s'il a pris le temps de s'adresser au peuple, soutenons-le car, il est conscient ».

Emmanuel Zongo, agent public (Ouagadougou) : « il a ouvert les yeux des Burkinabè »

« A propos de ce que le président a dit aux forces vives, il a été clair avec la population. Ce que je souhaite, c'est que le peuple soutienne le président. Dans tout ce qu'il a dit, il n'y a pas d'erreurs. J'ai aimé et si j'avais de l'argent, j'allais organiser une fête. Je suis plus âgé que le capitaine Ibrahim Traoré, mais je ne peux pas dire que ses idées ne sont pas bonnes. Il a ouvert les yeux des Burkinabè.

Vous-mêmes les journalistes, il ne vous a pas laissé puisqu'il y a des journalistes qui donnent des fausses informations. Ce qui m'a plu aussi, c'est le fait d'avoir demandé aux syndicats de venir le voir. Côté justice, même demain, je suis d'accord avec le président et si on pouvait retirer leur pouvoir et remettre cela aux chefs coutumiers cela serait bien ».

Banga Kora, citoyen (Ouaga-dougou) : « nous devrions accepter que le président travaille » « Le discours était bon. Il nous dit la vérité. Quant à nous la population, nous devrions accepter que le président travaille. Concernant le changement de monnaie, je pense également que c'est bon et j'aimerais qu'ils continuent avec cette lutte. Lorsqu'un pays héberge des djihadistes, nous ne devrions pas le laisser. Les trois pays doivent rester souder également et si nous arrivons à changer notre monnaie, nous pourrons gagner la lutte contre le terrorisme ».

Onadja Ali, citoyen (Ouaga-dougou) : « c'est un deuxième Sankara qui est venu »

« C'est un deuxième Sankara qui est venu et on est fier de lui. Son travail est bien et il dit la vérité. Il est venu pour développer le Burkina. Il est bon et on sent qu'à travers ses propos, il veut résoudre le problème dans lequel, on se trouve. Il n'est pas venu pour l'argent. Il est venu sérieusement pour sauver le pays. C'est pour cela que je l'apprécie et son discours était bien dit. J'ai apprécié les initiatives qu'il a prises surtout le recrutement militaire qui sera bientôt lancé, car cela permettra aux jeunes d'avoir du boulot et de contribuer à la défense de la patrie ».

Ali Karimoun Maiga, professeur des écoles (Falangoutou) : « redoubler d'efforts pour récupérer le territoire »

« J'ai écouté effectivement le message du chef de l'Etat, dans lequel il a décliné sa vision sur tous les domaines. Je pense qu'elle est bonne même si l'oeuvre humaine n'est jamais parfaite. Pour ce qui est de l'éducation, la transformation du FONER en don va encourager les parents et les étudiants. Mais le fond de tout cela c'est de redoubler d'efforts pour récupérer le territoire, car il y a beaucoup d'écoles fermées et pour ces villages on ne saurait parler de vision de l'éducation sans la réouverture de leurs écoles. Je pense que c'est là tout le gros du travail à abattre : récupérer tout le territoire et sa vision peut être une réalité. Sans la reconquête du territoire sa vision va être limitée dans tous les domaines ».

Abdoul Aziz Porgo, membre d'OSC (Bobo-Dioulasso) : « voici un Thomas Sankara »

« Le président du Faso a démontré une fois de plus son patriotisme à travers ce discours. Il nous a honorés. Nous ne pouvons pas comprendre que pendant que le Burkina Faso est en train de tout faire pour sortir de la crise, des pays frères comme la Côte d'Ivoire et le Bénin veulent nous maintenir dans cette crise. Nous disons merci au président qui abat un énorme travail actuellement. Et comme l'avait dit Thomas Sankara, je meurs mais y aura des milliers de Sankara qui vont naître. Et voici un Thomas Sankara que nous avons aujourd'hui qui dit les choses telles qu'elles sont, qui parle sans discours ni écrit. C'était un discours impeccable, sans débat, bien fait et c'était normal que la population sache ce qu'il y a et ce qui ne va pas ».

Pauline Koussoubé, étudiante (Bobo-Dioulasso) : « le président fait de son mieux »

« Nous avons apprécié le discours du président. En effet, il a parlé de beaucoup de choses sur différents sujets comme par exemple la justice. Il a souligné que le Code pénal sera modifié et qu'il y aura beaucoup de jugements qui seront faits. Nous sommes satisfaits de cela. Nous avons foi qu'avec le président Ibrahim Traoré, le pays avancera comme nous le souhaitons. Malgré l'insécurité, il fait de son mieux pour bien diriger le pays en prenant des décisions stratégiques pour le bonheur de la population ».

Edwige Kam, enseignante (Bobo-Dioulasso) : « prier pour lui »

« Nous avons vraiment apprécié le discours du président. Il a bien parlé en expliquant en profondeur à la population l'état des lieux de la situation sécuritaire et les moyens qui seront mis en oeuvre pour la lutte contre l'insécurité. Il a également exposé une partie des projets à venir pour le développement du pays. Nous demandons à la population de prier pour lui, que Dieu lui donne la force, la santé et le courage afin qu'il puisse atteindre les objectifs qui ont été fixé ».

Zoubéré Touma, citoyen (Bobo-Dioulasso) : « ce discours nous montre qu'il s'est fixé des objectifs »

« Le discours du président nous montre qu'il est en train de travailler pour le pays. Ce discours nous montre qu'il s'est fixé des objectifs et nous avons foi qu'il pourra les atteindre. Nous avons apprécié le discours car en effet il a dit que certains pays refusent de nous procurer des armements et que les permis d'exploitation de certaines mines seront retirés. Nous voyons un président engagé et nous sommes prêts à mourir pour lui ».

Rokiatou Sanou, étudiante (Bobo-Dioulasso) : « son discours nous rassure »

« J'ai suivi le discours du président et j'ai vraiment aimé. Quelques points qui m'ont marqué, sont entre autres la lutte contre l'injustice et les injustices faites sur certains prisonniers. Et sur le plan sanitaire, il a également souligné que des initiatives sont en cours et enfin notre or ne va plus sortir. Ces points de son discours nous rassurent davantage sur sa bonne politique ».

Edwige Sanou, ménagère (Bobo-Dioulasso) : « nous avons été éclairés sur beaucoup de points concernant le pays »

« Tout ce que le président a dit, j'ai beaucoup aimé. Cela me va droit au coeur. Nous avons été éclairés sur beaucoup de points concernant le pays. Mon message envers le président est que Dieu le protège, lui donne la force nécessaire pour continuer dans cette lancée. Que Dieu le bénisse ».

Soulama Siaka, encadreur de l'enseignement primaire (Bobo-Dioulasso) : « nous devons tous changer de comportement » « C'est avec beaucoup d'émotion et de satisfaction que j'ai suivi les propos du Président Ibrahim Traoré. Il a effleuré toutes les facettes de notre société. Sur l'aspect de la politique intérieure, il se trouve que nous devons tous changer de comportement. Nous voulons le changement mais nous ne voulons pas changer individuellement de comportement. Quand on parle de la question de la justice, par exemple, vous voyez que les gens ne sont pas prêts à perdre leurs prérogatives.

Pourtant, le socle incontournable d'une société c'est la justice. Tant qu'on se rend compte qu'il y a de l'injustice à travers la justice, les délibérés de justice, il va de soi qu'on ait l'impression qu'il y a une justice pour les riches et une justice pour les pauvres. On apprend également à travers ce discours que les terroristes ont certains pays comme base arrière.

Aujourd'hui, c'est le Burkina Faso, et demain, à qui le tour ? Ces pays qui abritent ces terroristes et pensent être à l'abri de ce que vit le Burkina Faso et les autres pays, peut se retourner vers eux. La bataille des pays de l'AES est aussi la bataille de toute l'Afrique, principalement de l'Afrique de l'Ouest. Qu'ils ne soutiennent pas le Burkina Faso, c'est un fait, mais qu'ils ne soient pas amis avec ces terroristes, qu'ils ne cherchent pas à nous déstabiliser. Vivement que le président ait longue vie, qu'il ait l'énergie et la force nécessaire de poursuivre ses idéaux car en bon sankariste, il épouse l'idée de la jeunesse, de presque la moitié des concitoyens du pays ».

Souleymane Barro, acteur du transport (Bobo-Dioulasso) : « il a montré que le pauvre était brimé par la justice »

« J'ai beaucoup apprécié le discours du président. Concernant la justice, il a eu à montrer que le pauvre était brimé. Le président a fait savoir que maintenant tous les citoyens seront traités au même titre avec les mêmes privilèges. Aussi, il a été clair par rapport aux pays voisins qui traitent avec les terroristes ».

Kam Jules, professeur des écoles (Bobo-Dioulasso) : « la sortie du président était attendue après les assises nationales » « La sortie du président était attendue après les assises nationales et nous sommes satisfaits de son discours car nous avons senti quelques sillons que nous voulions entendre. En effet, il y avait beaucoup de choses qui se murmuraient que ce discours est venu confirmer comme les bases terroristes dans certains de nos pays voisins. Lorsqu'on parlait de terroristes, on se demandait chaque fois d'où ils venaient. Malgré que nos Forces combattantes les neutralisent, ils revenaient toujours. Maintenant on a la réponse à ces interrogations à travers le discours du chef de l'Etat. Nous espérons que nous arriverons à bout du problème ».

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