Le Messager, journal qu'il fonde en 1979 - au plus fort de la pensée unique - publie, dans les années 1990, la lettre ouverte du banquier Célestin Monga à Paul Biya, succession constitutionnel "de lui". La répression fut prompte. Les Camerounais réalisèrent que s'ils n'avaient pas besoin d'aller au maquis pour exprimer leur opinion, ils pouvaient se retrouver en prison APRÈS avoir exprimé leur opinion. La nuance fut, désormais, claire pour tout le monde. Merci Pius Njawe!
PS. A 53 ans, il décède, le 12 juillet 2010, des suites d'une collision routière dans l'Etat de Virginie, aux Etats Unis. Le directeur de publication de Le Messager était invité à un forum de la diaspora camerounaise dénonçant la longévité de Paul Biya (au pouvoir depuis 1982) et demandant son départ.