Arrivé au terme de sa mission, l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) au Congo, Giacomo Durazzo, a été reçu en audience, le 12 juillet à Brazzaville, par la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, pour discuter de la finance du carbone.
« Nous avons passé en revue certains dossiers concernant ce ministère, notamment un pan particulier qui a concerné la finance du carbone qui est un dossier très important mais très compliqué. On a essayé d'appuyer, dans la mesure du possible, la réflexion autour de la question. Je pense qu'on va poursuivre les discussions dans l'avenir car c'est un potentiel très important pour le financement. On a parlé aussi de la commission climat du bassin du Congo et d'autres dossiers de coopération liés à l'UE », a déclaré Giacomo Durazzo.
En effet, la finance du carbone est une branche de la finance développée, découlant des mécanismes de marché inclus dans le protocole de Kyoto. L'objectif est de réduire dans l'atmosphère les émissions de gaz à effet de serre, en favorisant des investissements financiers dans des techniques moins polluantes. La finance du carbone est le fruit de la nouvelle économie qu'est l'économie du savoir.
Après trois années de service au Congo, l'ambassadeur de l'UE a affirmé qu'il quitte Brazzaville avec de bons souvenirs. Il a particulièrement notifié l'hospitalité manifeste des citoyens congolais, l'immensité des parcs de conservation dont Odzala-Kokoua qui est un parc national d'une surface de 13 546 km2, situé dans le Nord-Ouest du Congo; et Nouabalé Ndoki qui s'étend sur près de 4000 km2 et couvert de forêts primaires et autres.