Congo-Brazzaville: La production nationale en hausse

La production du manioc atteint 8 tonnes par an, le maïs 2,9 tonnes, l'igname 20,6 tonnes et celle de la banane 11 tonnes par an, selon une récente étude officielle. S'agissant du cheptel bovin, au niveau national il s'élève à 71 000 têtes. Les départements de la Bouenza, du Niari et de la Lékoumou demeurent les principaux greniers du Congo.

Le secteur agricole au Congo connaît un rebond de sa production des aliments de base, soit 2,9 tonnes de maïs à l'hectare, 8 tonnes de manioc à l'hectare, 1 tonne de haricot à l'hectare, 11 tonnes à l'hectare pour la banane plantin et la banane douce, et l'igname 20,6 tonnes. La superficie semée s'étend sur 22 118 hectares, le manioc avec 188 575 hectares, le haricot 7 739 hectares.

L'étude réalisée dans le cadre du projet Système permanent intégré de statistiques agricoles (Spisa), grâce à l'appui du Fonds des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture(FAO) et le Projet d'appui au développement de l'agriculture commerciale, s'est également intéressée aux ménages représentant plus de 466 000 actifs. Selon le superviseur du Spisa, Franck Freddy Makanga, la production de la statistique est un travail de longue haleine mené sur l'ensemble du territoire auprès du monde rural.

« C'est la fin d'un long processus qui a commencé en mars 2020 et nous avons donc pu exécuter trois enquêtes thématiques. La première, c'est l'enquête sur la production végétale et animale. La deuxième, sur l'agriculture commerciale et enfin la troisième celle sur la pêche et l'aquaculture... S'agissant de l'élevage, le cheptel au niveau national se chiffre autour de 71 000 têtes de bovins », a indiqué Franck Freddy Makanga.

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Les résultats de cette enquête, qui vont être validés par le comité technique, constituent un document d'aide à la prise de décision par les pouvoirs publics. L'atelier de validation des résultats de l'enquête, d'après le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, Pascal Robin Ongoka, vient à point nommé. Le pays entend développer son secteur agricole afin de faire face à la flambée des prix des produits alimentaires. « La production régulière desdites statistiques contribue à la formulation, au suivi et à l'évaluation des programmes et politiques de développement », a estimé Pascal Robin Ongoka.

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