Dakar — Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a promis, lundi, à Dakar, de soutenir le cadre règlementaire mis en place le même jour pour promouvoir et encadrer l'usage de la voiture électrique au Sénégal.
"Il est nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire permettant d'inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques", a dit M. Ndiaye.
Il intervenait à un atelier consacré à la mise en place d'un cadre réglementaire chargé d'encadrer l'entrée de la voiture électrique au Sénégal.
"Le cadre de réglementation examiné aujourd'hui concourt résolument au développement des voitures électriques au Sénégal et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports", a-t-il assuré.
L'usage des véhicules électriques nécessite "une stratégie bien réfléchie et coordonnée en matière de réglementation", a souligné Malick Ndiaye.
Selon lui, le Sénégal bénéficie du soutien de l'Angleterre, en ce qui concerne l'introduction de la voiture électrique dans son territoire.
"Avec l'aide de la société Manufacturing Africa (une entreprise anglaise), nous allons chercher les voies et moyens de doter notre pays non seulement d'un cadre réglementaire, mais aussi des dispositifs nécessaires pour pousser les Sénégalais à utiliser davantage les véhicules électriques", a promis M. Ndiaye.
Un "schéma directeur global" des infrastructures et des systèmes de transport sera élaboré au Sénégal, a annoncé, par ailleurs, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
"L'objectif de ce schéma est d'avoir une multimodalité et une certaine intermodalité entre les types de transport afin de reconfigurer les infrastructures et les transports, particulièrement à Dakar", a-t-il expliqué.
"La transition vers la voiture électrique permettra non seulement de réduire les coûts mais aussi d'impacter positivement les populations, parce qu'il y aura des transports de masse très confortables, avec des tarifs préférentiels", a assuré Malick Ndiaye.
Il a invité le secteur privé national à "proposer des offres techniques et financières pour investir et développer les infrastructures de recharge" des voitures électriques.
"Je l'invite [...] à ne pas être attentiste au risque de laisser le vide actuel aux multinationales et de perdre cette grande opportunité", a dit M. Ndiaye, précisant que "les offres locales fortement attendues seront étudiées avec diligence par les [...] ministères concernés".