Le tribunal militaire de garnison de la Tshopo a rendu, lundi 15 juillet à Kisangani, son verdict à l'issue du procès d'une bande des bandits à main armée qui sévissait dans la commune de Mangobo.
Sur les sept prévenus qui comparaissaient, trois sont condamnés à la peine capitale pour associations des malfaiteurs, vols à main armée et viol collectif. Il s'agit de Lifafu Mundenge dit général Mosekpe, Monganda Mokali alias Nyokanyoka et Evariste Kidicho Kalakwa. Ils sont également astreints au paiement des dommages et intérêts aux victimes fixés à 2.500 dollars américains chacun mais payables en francs congolais.
Deux prévenus, Mombaya Mongongo et Bernadette Pone Tofifa, condamnés uniquement pour association des malfaiteurs ont écopé de dix ans de prison ferme, tandis que deux autres, Israël Longe Jack et Antoine Lotchunge Shango sont acquittés pour insuffisance des preuves.
Les condamnés ont la latitude d'interjeter appel au second degré, a précisé le président du tribunal militaire de garnison, le colonel Destin Mungomba. Ces personnes étaient poursuivies par le ministère public depuis quelques semaines, après leur arrestation en avril dernier dans la commune de Mangobo. La dernière audience de ce procès qui aura duré un peu plus d'un mois s'est tenue à l'auditorat militaire.
Alors que les condamnés clament leur innocence, l'auditeur militaire de garnison, le major magistrat Bernard Bundumbu se dit satisfait de ce jugement qui va dans le sens de son réquisitoire.