Afrique: Sur le continent, les enfants de plus en plus touchés par les AVC

Une mère tient son enfant dans un centre de santé à Dahra, au Sénégal

Jusqu'à ce jeudi 17 juillet se tient au Sénégal la 4ème conférence de l'Académie africaine de Neurologie, où neurologues et praticiens de tout le continent échangent et se forment sur les avancées dans le domaine des neurosciences. Parmi les inquiétudes de cette année: les accidents vasculaires cérébraux (AVC) qui sont en hausse. Ils touchent désormais une population de plus en plus jeune, au point de parler de véritable problème de santé publique à l'échelle continentale.

Premier motif d'hospitalisation et de décès en neurologie au Sénégal, les accidents vasculaires cérébraux, plus communément appelés AVC, se multiplient. Un taux de mortalité inquiétant, d'autant plus que les victimes d'AVC sont de plus en plus jeunes, et qui se retrouve au niveau continental.

Plusieurs explications ont été avancées pour cette augmentation, notamment la hausse de la prévalence de facteurs de risque chez les jeunes, alerte le professeur en neurologie Amadou Gallio Diop: « C'est un problème majeur qui monte crescendo au fil des ans. Ça n'a rien de mystérieux, c'est l'accumulation de facteurs de risques qui s'acquiert avec une alimentation trop grasse, trop sucrée et trop salée.»

Sensibiliser et former à l'urgence neurologique vasculaire

Face à ce problème de santé publique, les neurologues appellent à multiplier les messages préventifs sur les dangers de l'alimentation trop sucrée, mais aussi améliorer la formation des généralistes pour une prise en charge précoce et former des neurologues encore trop peu nombreux sur le continent. Au Sénégal, on comptabilise 64 praticiens, c'est-à-dire 1 pour 500 000 habitants. L'un des meilleurs ratios en Afrique subsaharienne mais largement insuffisant.

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