Le président du Conseil départemental et municipal, député-maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a échangé le 16 juillet avec une délégation conjointe de l'ONG Culture et développement/ Cités et des gouvernements locaux unis (CGLU) d'Afrique, deux partenaires de longue date.
Conduite par la co-directrice de Culture et développement, Valeria Marcolin, cette délégation conjointe a réitéré au maire de Brazzaville des engagements communs pris dans le cadre de la réalisation de quelques projets culturels dans la ville capitale. « Culture et développement travaille depuis 2012 avec la mairie sur la structuration de sa politique culturelle, de ses espaces de vie pour la culture. Notre ONG apporte un appui aux acteurs culturels, aujourd'hui avec le soutien de l'Association internationale des maires francophones, la réhabilitation du cercle culturel de Poto-Poto », a expliqué la cheffe de la délégation.
Réseau continental des collectivités locales, les CGLU-Afrique se sont, quant à elles, engagées dans un processus très important d'inscription de la culture dans ses priorités de travail, notamment par le lancement d'une commission culture présidée actuellement par la mairie de Brazzaville et d'autres programmes phares. « CGLU Afrique fait partie d'un réseau mondial qui, du coup, permet d'inscrire le travail des collectivités africaines, notamment en matière de culture dans un réseau mondial, et d'échanger sur de bonnes pratiques, de se prêter main forte quand il faut défendre certaines causes », a poursuivi Valeria Marcolin.
Elle a également rappelé que ce groupement de partenaires travaille avec la mairie de Brazzaville depuis plusieurs années pour soutenir l'engagement de la ville dans le développement culturel et l'amélioration du bien-être de la population par la culture. Au cours de leur séjour à Brazzaville, ils animeront des ateliers pour mieux impliquer les acteurs culturels, la population et le monde associatif dans des projets importants qui se mettent en place dans la ville. Parmi ces projets, elle a cité la réhabilitation du cercle culturel de Poto-Poto qu'il faudrait inscrire dans la vie du quartier, au service des secteurs culturels et créatifs ainsi que de la jeunesse.
« Le deuxième atelier permettra de réunir les différents acteurs de la jeunesse brazzavilloise de différentes organisations et différents horizons pour engager un dialogue sur leur participation au développement de la ville. Nous savons que tout territoire a une ambition, des visions, il peut avoir aussi des enjeux, des difficultés, donc comment aujourd'hui grâce à la jeunesse, à son énergie, nous pouvons chercher ensemble des solutions à ce développement en mettant à la disposition des jeunes des outils parfois très simples leur permettant d'agir avec le reste de la population. Donc, ça va être des exercices de créativité », a fait savoir Valeria Marcolin.