Le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a annoncé que l’opération de Révision de la liste électorale (Rle) débute à partir du 30 septembre pour finir le 31 octobre 2024. Il s'exprimait à l'occasion d’une session de sensibilisation des étudiants de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) ce mardi 16 juillet 2024 dans l'enceinte du Centre Hospitalier Universitaire (Chu) de Treichville.« Pour s’inscrire sur la liste électorale, c’est gratuit », a rassuré M. Coulibaly-Kuibiert qui a par ailleurs expliqué qu’il est important de donner sa voix « dans la légalité ». Rapporte abidjan.net
Interrogé sur la question de l’audit de la liste électorale souhaité par les partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire, le président de la Cei a répondu « qu'il n’y a pas meilleur audit que la révision de la liste électorale ». M. Coulibaly-Kuibiert a donné des assurances sur la crédibilité de la Cei et sur le processus électoral.
Selon cette source, le président de la Cei a fait savoir que les acteurs directs de l’élection sont l’électeur et le candidat. Ceux qui participent à l’organisation du scrutin, notamment la Cei, les agents électoraux et les institutions ne sont que des acteurs indirects. Le sensibilisateur a souligné que pour être électeur lors de l’élection présidentielle d’octobre 2025, il faut être Ivoirien, âgé de 18 ans, jouir de ses droits civils et politiques et être inscrit sur la liste électorale. M. Coulibaly-Kuibiert a insisté sur le fait que la qualité d’électeur est un droit fondamental qui permet de participer à la chose politique. « Quand vous décidez de ne pas être électeur, c’est grave. La qualité d’électeur vous donne droit au débat politique. La politique, ce n’est pas un cloisonnement. Je vous exhorte à venir vous inscrire sur la liste électorale », a-t-il martelé.
Il a dans le même élan indiqué qu'en ce qui concerne les candidats à la présidentielle de 2025, les populations doivent être très regardantes sur leurs projets de société. « Le candidat, quand il vient, il est tenu de vous donner un programme », a-t-il interpellé.
Selon le conférencier, ce programme de gouvernance doit prendre en compte les problèmes des populations, et surtout les solutions à ces problèmes. « Il faut exiger du candidat… de présenter son programme. Le candidat doit être porteur d’un programme viable. Il faut s’intéresser plus au programme qu’à l’argent », a préconisé l’animateur de la sensibilisation sur la matière électorale.