Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a échangé, mercredi 17 juillet à Kinshasa, avec une délégation du Congrès américain, venue s'enquérir de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. Il a insisté sur le retrait des troupes rwandaises et ougandaises du sol congolais, comme condition pour le retour d'une paix durable dans la région.
Au cours de ce tête-à-tête, Vital Kamerhe a brossé les grands défis que connaît actuellement la RDC, notamment sur les plans économique, social et surtout sécuritaire.
Il a fermement réitéré la position de la RDC sur la guerre d'agression dont elle est victime.
Pour lui, la pacification de l'Est de la RDC passe par le retrait des militaires rwandais et ougandais du sol congolais.
M. Kamerhe a donc sollicité l'implication des États-Unis afin d'amener le Conseil de sécurité des Nations-Unis à sanctionner le Rwanda et l'Ouganda, indexés par plusieurs rapports sur la guerre en RDC.
La délégation du Congrès américain est conduite par Brian Fitzpatrick, représentant de la Pennsylvanie, et Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC.
En réaction, le chef de cette délégation, Brian Fitzpatrick, a rassuré de la disponibilité des Etats-Unis à soutenir la RDC dans sa démarche pour le développement :
"La République démocratique du Congo est aussi un grand partenaire des États-Unis. C'est pourquoi il était important pour le Congrès de venir à la source s'enquérir des besoins réels de ce pays partenaire pour pouvoir orienter l'appuie que les États-Unis pourront lui apporter dans le cadre de la coopération bilatérale afin de lui permettre de relever ses défis majeurs".
Pour clôturer leurs échanges, les deux parties se sont convenues d'approfondir leur relation dans le cadre de la diplomatie parlementaire pour permettre à la République démocratique du Congo de bénéficier de l'expérience américaine.