Un drame a secoué la paisible localité de Bemasoandro Itaosy, lundi dernier. Le corps sans vie d'un quinquagénaire a été découvert à son domicile, déclenchant une enquête pour meurtre. C'est une femme, la belle-sœur du défunt, qui a alerté les autorités après avoir trouvé son beau-frère mort, seul chez lui.
Les gendarmes, accompagnés d'un médecin du CSB II, du chef fokontany et des membres des quartiers mobiles, se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Le domicile a été bouclé, et le corps de la victime a été découvert sur son lit, incliné sur la gauche. Les enquêteurs ont observé plusieurs indices inquiétants : des enflures à la tête, une trace de blessure et du sang au niveau des yeux, ainsi que des marques évoquant des blessures sur le corps. La porte de la maison était à semi-ouverte et des traces de sang étaient visibles dans une habitation en désordre. Une somme de 2200 ar a été trouvée dans la poche de la victime.
Face à ces éléments, une autopsie a été pratiquée pour déterminer les circonstances exactes du décès, ainsi que le moment précis du décès. Le médecin a conclu que l'homme pourrait avoir été assassiné à la suite de coups portés à la tête. Il estime que la victime serait morte depuis environ 16 heures avant la découverte du corps. Une fois l'autopsie terminée, le corps a été remis à la famille du défunt.
L'enquête a été ouverte immédiatement, mais aucun suspect n'avait encore été interpellé lundi. Un premier élément de l'enquête mentionne un certain Edmond, ami du défunt, qui vivait avec lui et qui est introuvable depuis le drame. Les gendarmes sont activement à sa recherche, pensant qu'il pourrait être lié à ce meurtre ou détenir des informations cruciales. L'hypothèse d'un homicide volontaire est privilégiée par les enquêteurs.
La famille et les proches de la victime attendent avec impatience la suite de l'enquête et espèrent que justice sera rendue rapidement. Cette tragédie a plongé la communauté de Bemasoandro Itaosy dans la stupeur, chacun espérant que la vérité éclatera au plus vite pour apaiser les cœurs meurtris.
