Madagascar enregistre des progrès significatifs en matière de planning familial. C'est ce qui a été avancé lors de la publication récente du rapport sur l'état de la population mondiale dans le pays.
En effet, » de 1992 à 2021, la prévalence contraceptive est passée de 5% à 43% au niveau national (EDSV 2021). » Des avancées majeures qui contribuent à promouvoir le développement et l'épanouissement des femmes et filles malgaches. Ce, malgré les inégalités sociales flagrantes dans le pays. «Les femmes les plus riches ont cinq fois plus de chances que les femmes les plus pauvres de bénéficier de l'assistance d'un personnel qualifié pendant l'accouchement», note-t-on.
La loi fixant les règles générales régissant la santé de reproduction et la planification familiale, l'exonération des produits contraceptifs, et l'intégration de la PF comme pilier du capital humain au sein de la Politique Générale de l'Etat ont permis d'atteindre ces avancées.
Il conviendrait de noter que le rapport sur la population mondiale «met en lumière la manière dont le racisme, le sexisme et d'autres formes de discrimination continuent d'empêcher la marche en avant s'agissant de la santé sexuelle et reproductive pour les femmes et les filles».