Le mal congolais est connu. L'instigateur de la crise qui sévit dans l'Est de la RD. Congo est, désormais, dans les viseurs de tous les hommes et femmes épris de paix.
Devant l'impossibilité de négocier sa souveraineté, ni de troquer son indépendance, 64 ans après, la RD. Congo est placée dans l'obligation de laver l'affront, en imposant la paix au bout du fusil.
Le dialogue ayant étalé, du moins jusqu'ici, ses limites alors que la gangrène a dépassé Kanyabayonga, pour se jouer autour de Kirumba dans le dessein funeste de planter le décor des douleurs d'enfantement tant recherché d'un avorton ou d'un mort-né appelé : "Eastern Congo Republic", il va de soi que les autorités de la RD. Congo, à tous les échelons, y compris toute la population congolaise dans son ensemble, puissent prendre, dès à présent, la mesure de tous les enjeux de cette guerre de conquête aux visées territorialistes.
D'où, la nécessité d'accroître d'urgence les capacités d'action des Forces Nationales de défense et sécurité pour empêcher la réalisation de ce projet macabre, inadmissible et insupportable.
Car, en effet, misant sur les effets néfastes, pernicieux et, parfois, inéluctables de la métastase, les ennemis de la RD. Congo, ceux-là qui, depuis plusieurs décennies, ont réussi à faire de la guerre dans l'Est, leur pot aux roses et, même, leur fonds de commerce et leur instrument de chantage, sont passés à la vitesse supérieure. Ils multiplient des stratagèmes pour poursuivre lentement mais sûrement, leur entreprise criminelle consistant à écumer les coins et recoins, hors de la portée des forces loyalistes, pour le pillage et l'exploitation illicite et illégale des ressources naturelles de la RD. Congo.
Foulant aux pieds toutes les lois internationales en matière de délimitation des frontières des Etats, de protection mutuelle de la souveraineté et, à la limite, de sauvegarde des droits humains, tels, des diables dans les bénitiers, le Rwanda, ses légats du M23 et consorts s'adonnent aux viols, massacres et actes d'une si haute cruauté que l'Onu, au-delà de tous les appels à la raison, a fini par reconnaître, après autant d'années et des millions des morts, que l'agression, loin s'en faut, est une réalité.
Et qu'un, deux ou trois pays voisins sont bel et bien désignés impliqués à toutes ces forfaitaires aux conséquences incommensurables sur la dégradation des conditions socio-économiques à l'origine de la misère devenue aigue en RD. Congo.