Une société de distribution a vu ses produits périmés brûlés, à sa demande. Il s'agit de produits cosmétiques et de compléments alimentaires d'une valeur de plus de dix-huit millions d'ariary.
Sécurité des consommateurs : des produits périmés ont été incinérés en fin de semaine par une société de distribution, avec la direction de la protection des consommateurs du ministère de l'Industrialisation et du Commerce. Il s'agit de compléments alimentaires et de produits périmés arrivés à expiration. Au total, les pertes pour la société se sont chiffrées à 18 863 747 ariary.
L'état de ces produits est tel qu'ils ont été considérés comme avariés, ce qui représente un risque pour les consommateurs. Face à cela, la direction de la protection des consommateurs a procédé à cette incinération. Selon Dina Rakotonirina, directeur de la protection des consommateurs au sein du ministère de l'Industrialisation et du Commerce, les pertes et les destructions de ce type sont futiles mais évitables. Elles sont prévisibles pour les importateurs. Des points pour améliorer la gestion des produits ont été évoqués par Dina Rakotonirina lors d'une interview téléphonique.
Le mode de gestion des stocks appliqué par les sociétés de distribution doit être revu, a-t-il cité en premier lieu. «Les sociétés doivent faire le tri entre les nouveaux produits arrivants et ceux stockés depuis longtemps afin de ne pas gaspiller tous les produits», souligne-t-il.
Conditionnées
De plus, les importateurs doivent être attentifs aux produits à courte durée de péremption, ceci étant une mesure pour éviter d'investir dans une perte considérable. Un autre point suggéré par le DPC est d'adapter un entrepôt aux normes pour les produits. Les chambres destinées à la préservation des produits doivent être conditionnées selon la température requise. Outre l'espace et l'aération pour le stockage, la bonne conservation des produits est également cruciale.
Des méthodes simples mais efficaces sont nécessaires pour éviter le gaspillage. Les vendeurs peuvent également promouvoir les produits quelques jours avant la date de péremption. Cette pratique est préconisée comme étant une façon de garantir la sécurité des consommateurs et d'améliorer la qualité des produits pour les commerçants. Cela est une précaution pour protéger les consommateurs contre les produits qui pourraient causer une infraction sanitaire, comme le cas du riz avarié dans les provinces de Toamasina et Mahajanga, affaires qui ont été portées jusqu'au tribunal.