L'Institut supérieur pédagogique et technique de Kinshasa (ISPT/Kin) se plaint de la spoliation de son espace par les dirigeants qui se sont succédé à sa tête. Sur place, des constructions poussent comme des champignons.
Des magasins, bureaux et autres lieux d'habitation de plusieurs centaines de mètres carrés se construisent dans l'espace de l'ISPT /Kin. Selon des sources proches de cet établissement, cet espace est donné aux indo-pakistanais, dans le cadre des contrats d'amphiteose signés pas ses différents dirigeants, pour des durées de 25 ans renouvelables. Comment l'Etat congolais peut-il accepter que soit donné aux étrangers 85% de l'espace consacré à la formation des jeunes dans l'enceinte de cet institut ? Lesquels sont derrière cette cession? Ce sont-là les questions qui reviennent dans toutes les bouches.
Certains dirigeants de cette institution d'enseignement supérieur citent le ministre sortant de ce secteur et d'autres personnalités dans ces actions de partenariat qui, visiblement, ne sont pas à son avantage. Au moment où dans certaines institutions du même secteur, dont l'Université pédagogique nationale, ce genre de contrat a été aboli jugeant inadéquate la cohabitation entre des lieux de négoce et ceux de l'éducation, comment est-ce qu'à l'ISPT/Kin toute la jurisprudence en la matière semble inexistante ? C'est une question qui doit interpeller les nouvelles autorités qui régissent ce secteur.