Les ONG LICOCO, ODEP et ASADHO s'érigent en défenseurs et surveillants du contrat SICOMINES (la Sino-Congolaise des Mines) pour, disent-elles, le bien-être des Congolais.
D'un montant de 324 millions de dollars par an, le 5eme avenant dudit contrat concerne la construction des infrastructures notamment routières en RDC. A cet effet, les trois organisations de la société civile ont, au cours d'une conférence débat ce mardi 16 juillet au musée national à Kinshasa, sensibilisé des étudiants, des jeunes et d'autres ONG pour le suivi et le contrôle citoyen de cet avenant.
Selon le président de l'ASADHO, l'Association africaine de défense des droits de l'Homme, il y a plusieurs défis sur lesquels la population doit veiller pour l'exécution correcte du contrat, entre autres la transparence dans l'utilisation des fonds, la qualité des routes, la participation des ONG et des communautés impactées, le respect des normes dans la construction des infrastructures, etc...
« Il est très important que nous puissions faire en sorte que la société civile, les communautés et les citoyens participent pour éviter ce que nous avons connu avec les dispositions du contrat de 2008. C'est notamment le fait qu'il n'y avait pas de transparence, il n'y avait pas de redevabilité, il n'y avait pas la prise en compte de la protection de l'environnement », suggère Jean-Claude Katende, responsable de l'ASADHO.
Mais pour qu'il y ait changement dans le cadre du nouveau contrat, poursuit-il, « il est important que le Gouvernement de la RDC associe la société civile, les communautés à la mise en oeuvre de toutes ces infrastructures ».