Burkina Faso: Santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s et jeunes au pays - RAES lance la phase 2 du programme « c'est la vie »

17 Juillet 2024

L'ONG RAES et ses partenaires du Burkina ont lancé le lundi 15 juillet 2024, à Ouagadougou, la phase 2 du programme « c'est ma vie », une initiative de communication pour le changement de comportement en matière de santé sexuelle et reproductive, de santé maternelle et infantile, de violence basée sur le genre et de la qualité de soins et de santé.

Après le succès de la phase 1 du projet communautaire et média « c'est ma vie » voilà la 2e phase lancée à Ouagadougou. C'est la représentante de la directrice de la santé de la famille, Mme Edith Zombré qui a donné le top de départ de cette campagne. Le projet c'est ma vie est une initiative de communication à 360° dont l'objectif visé est d'accompagner l'adoption de comportements positifs en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) de santé maternelle et infantile de violences basées sur le genre (VBG) et de qualité des soins de santé.

La directrice des programmes de l'ONG RAES, Rabiatou Sangaré, a indiqué à l'ouverture des travaux, que la phase « c'est ma vie II » se concentre sur le renforcement des capacités des jeunes particulièrement les jeunes filles et femmes de 15 à 35 ans pour accéder équitablement aux services et produits de santé sexuelle et reproductive. Les pays couverts par le projet sont le Burkina Faso (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso), la Côte d'Ivoire (Abidjan et périphéries), le Niger (Niamey et Maradi) et le Sénégal (Sedhiou et Mbour).

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Le projet à en croire Mme Sangaré, poursuit deux objectifs spécifiques. Il s'agit d'empouvoirer les jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 35 ans afin qu'elles puissent accéder aux bonnes informations, disposer des capacités pour faire leurs propres choix et agir pour leur SSR. Le 2e objectif spécifique est de renforcer la capacité des prestataires et des structures de santé afin de fournir une offre de services SSR de qualité et adaptée aux besoins spécifiques des adolescent(e) s et jeunes.

Tous les projets de l'ONG RAES, sont basés sur des recherches formatives pour générer des évidences afin de concevoir des stratégies scientifiquement justes et localement adaptées. Et Mme Sangaré d'affirmer qu'une recherche formative a été menée au Burkina pour permettre de mieux orienter la 2 e phase. De cette recherche, il ressort que cinq sujets de santé intéressent les adolescents et jeunes. Il s'agit des sujets relatifs à la grossesse, au mariage, au VIH/IST, à la connaissance du corps humain et aux violences basées sur le genre (VBG). « On ne démarre pas un projet sans une recherche formative. Elle permet de ne pas imposer des sujets mais de se baser sur les besoins réels des communautés », a assené Mme Sangaré.

Les résultats attendus de la phase 2 est de toucher 100 000 adolescent(e)s et jeunes dont au moins 60% sont des jeunes filles et jeunes femmes afin d'améliorer leur accès aux services de la santé de la reproduction. Aussi, un autre résultat est de renforcer les connaissances, les capacités des adolescents et jeunes à prendre des décisions responsables par rapport à leur santé et pour préserver leur vie.

La représentante de la direction de la santé de la famille a indiqué que les objectifs poursuivis par le projet entrent en droite ligne des objectifs du ministère en charge de la santé et par conséquent, elle a rassuré l'ONG RAES et ses partenaires locaux de l'accompagnement du département de la santé pour la réussite du projet « c'est ma vie 2 ».

Le projet est financé par l'AFD et porté au niveau régional par un consortium d'ONG à savoir RAES, Solthis et Equipop. Il couvre la période de 2023 à 2026 et est mise en oeuvre au Burkina par un consortium d'organisation de la société civile dénommé Ratanga club.

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