Le Cadre de concertation de la société civile du Kwango dénonce la multiplicité des barrières de contrôle érigées sur la route nationale numéro 1 (RN1), dans son tronçon compris entre les villes de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango et Kinshasa.
Les activistes de la société civile ont dénoncé cela lors de la visite à Kenge, lundi 15 juillet, du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, Guy Kabombo Muadiamvita. Le vice-président du Cadre de concertation de la société civile du Kwango, Symphorien Kwengo dit avoir dénombré dix-sept barrières, à ce jour, entre Kenge et Kinshasa, soit sur une distance de près de 260 Kilomètres.
Pour lui, ces barrières constituent un facteur de tracasserie dont sont victimes les usagers de cette route. Il explique qu'à chaque passage, toutes les personnes à bord des bus de transport en commun ou de véhicule des particuliers, sont obligées de descendre pour des fouilles systématiques par des agents commis à ces dix-sept points de contrôle. Pour lui, c'en est de trop.
« Nous sommes en état de guerre bien entendu, le pays est agressé par le Rwanda, on le sait bien. Mais nous pensons que placer des barrières partout comme ça, c'est insupportable. Ils (Ndlr : agents de sécurité) font descendre les clients à chaque fois, on vérifie leurs pièces d'identité, ils sont sommés de payer 1000 francs. Donc pour moi, ça devient une tracasserie, ce n'est plus un problème d'ordre sécuritaire », a fustigé Symphorien Kwengo.
Cet acteur de la société civile dit se réjouir de la promesse faite par le vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, qui s'est engagé à s'imprégner de la situation pour qu'une solution durable soit rapidement trouvée.