Les interpellations des députés parlementaires ittihadis, membres du Groupe socialiste-Opposition ittihadie se sont focalisées, dans leur ensemble, sur les problématiques économiques, sociales et sociétales au coeur des préoccupations des citoyens marocains.
Le parlementaire Saïd Baâziz, membre du groupe d'opposition usfpéiste à la Chambre des représentants a adressé au ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication une question orale, au sujet de l'industrie culturelle.
Rappelant que le gouvernement, dans son programme, a mis l'accent sur l'impératif de se pencher sur l'industrie culturelle en favorisant l'investissement dans ce secteur tout en l'entourant des facilités requises et en s'attelant à la promotion de la situation matérielle des hommes et femmes de la culture, des créateurs et des artistes, le député Baâziz a relevé que cet engagement gouvernemental requiert une évaluation de ce qui en a été réalisé et interpellé le responsable gouvernemental sur les mesures prises et celles préconisées par l'exécutif pour la promotion de l'industrie culturelle et l'incitation de l'investissement dans ce secteur de même que sur les dispositions opérationnelles relatives à la promotion de la situation matérielle des créateurs, des artistes et autres acteurs de la culture (...)
Pour sa part, le député parlementaire ittihadi, Hamid Eddarrak, a interpellé le ministre du Transport et de la Logistique à propos de la nécessité cruciale de mesures efficientes à même de stopper « l'hémorragie de la guerre des routes ».
Le député, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, a rapporté que les dernières données statistiques publiées par la Direction générale de la sûreté nationale font état de décès de 24 personnes et de blessures de gravité variables de 2.683 personnes, des suites d'accidents de la circulation au nombre de 1978 enregistrés à l'intérieur des zones urbaines au cours de la semaine écoulée (...).
De son côté, le député usfpéiste Abdelkader Taher a interrogé la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable sur l'opportunité de la création d'industries dédiées à la valorisation des produis miniers extraits localement.
A cet égard, le parlementaire Taher a fait observer que le Maroc extrait un certain nombre de minerais stratégiques faisant partie des composantes des industries et technologies modernes, notamment l'industrie automobile, celle de l'aéronautique et celle se rapportant aux matières numériques.
Ainsi, a-t-il développé, il devient opportunément crucial de ne plus exporter ces minerais en tant que matières premières mais plutôt de les utiliser dans des unités industrielles créées à proximité des mines exploitées, ce qui contribuerait à la promotion de l'économie nationale (...).
Quant au parlementaire, Moulay El Mehdi El Fatemi, il a abordé dans une question orale adressée à la ministre de la Solidarité, de l'Intégration sociale et de la famille, l'état de souffrance dont pâtissent les personnes en situation de handicap dans le monde rural.
Le député ittihadi a mis l'accent sur les circonstances actuelles marquées par d'importantes avancées réalisées par notre pays dont l'impact positif sera largement assuré à l'avenir.
Toutefois, a-t-il déploré, « sur le plan intérieur, nous subissons des échecs cuisants, notamment concernant un certain nombre de dossiers sociaux».
Dans cette veine, le parlementaire El Fatemi a relevé l'état de souffrance des personnes en situation de handicap, en particulier dans le monde rural qui manque, selon lui, de véritable culture « droits-de l'hommiste » ( ...)
A cet égard, il a interpellé la ministre à propos des dispositions adoptées et des mesures préconisées par son département pour la consolidation de la prise de conscience de la gravité de cet état des choses (...)
D'autre part, à la Chambre des conseillers le parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, Youssef Aïdi, a soulevé la problématique complexe et intolérable du « phénomène de l'emploi des enfants ».
Le parlementaire Aïdi, lors de la séance consacrée aux questions orales du 2 juillet 2024, s'est interrogé sur la persistance de ce phénomène en dépit des efforts accumulés dans le processus déployé afin d'éradiquer ses racines et ses tenants et aboutissants.
Cette problématique, a souligné Youssef Aïdi, interpelle tout un chacun sur les facteurs qui expliquent le caractère infructueux de toutes les actions et politiques suivies dans l'objectif ultime de mettre définitivement un terme à cette pratique - l'emploi des enfants - d'une manière irréversible.
« Nous évoquons l'absence de toute conscience professionnelle dans les milieux de nombre d'entreprises au sein desquelles les patrons font recours aux services de mineurs, services apparentés à une forme d'esclavage à seule fin de récolter des profits immédiats et rapides, particulièrement dans le secteur informel », a-t-il fustigé, en relevant que cette question dépasse les possibilités du département ministériel de l'emploi aussi bien sur le plan administratif qu'au niveau des moyens dont disposent les différentes délégations de l'emploi...
Et de conclure que cette problématique complexe requiert une approche globale en veru de laquelle le gouvernement assume toutes ses responsabilités quant à l'éradication de ce phénomène.
Par ailleurs, le conseiller parlementaire ittihadi Abdellah Haydar a abordé dans son intervention les circonstances du déroulement des examens du baccalauréat.
Le conseiller parlementaire Haydar a noté que le pourcentage de réussite lors de la cession ordinaire dudit examen a atteint les 67% dépassant ainsi de dix points celui de l'an dernier, bien que cela concerne une année « exceptionnelle » (du fait des longs arrêts d'études occasionnés par les grèves des enseignants-NDLR).
Et de s'interroger si l'on peut affirmer que les moyennes obtenues sont rationnelles et logiques eu égard aux circonstances qui ont précédé la préparation de ces examens (...).