La deuxième phase des travaux d'urgence liés au projet de « zonage ISPS » du port de Mahajanga et au dossier de la Route nationale n°4, dans le cadre du projet Contingency Emergency Response Component (CERC), aurait dû commencer en mai dernier, comme l'avaient annoncé les responsables au mois de mars. Mais la deuxième tranche du projet n'a pas encore démarré.

Les travaux de réhabilitation et d'extension du port et de la RN4 devront débuter le plus tôt possible, suite à la visite de l'achèvement des travaux de la construction du pont à Ampasimbe, au PK 387 sur la Route nationale n°4, il y a trois jours.

La délégation était conduite par le directeur général du ministère des Travaux publics, Henri Razafindrianarivo, et le directeur de l'Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) de Mahajanga ainsi que le représentant de la Banque mondiale. Lors de cette visite, la délégation a ainsi pu constater de visu la réalité, au nouveau pont d'Ampasimbe. La Banque mondiale est satisfaite des travaux réalisés inclus dans le projet CERC première étape.

« Les travaux de réhabilitation du pont sont satisfaisants. Il faut surtout accélérer le démarrage de la deuxième tranche du projet d'urgence », a déclaré le représentant de la Banque mondiale. Les travaux d'urgence de réfection des points noirs sur la RN4 dont la portion entre la commune rurale de Tsaramandroso et Ambovondaramanesy, dans le district de Mahajanga 2 et le croisement au PK 12 Marovoay, sont inclus dans cette deuxième phase de ce projet d'urgence.

Après la visite de l'infrastructure portuaire, la délégation a déclaré à l'unanimité que le port a grandement besoin d'être réhabilité et des travaux d'extension sont nécessaires.

« Les travaux devraient commencer le plus tôt possible», a précisé le responsable. Cette visite de la délégation s'est déroulée en présence de l'équipe régionale de la direction régionale des travaux publics de Boeny (DRTP), et des représentants du Projet de soutien à la connectivité des transports ou projet PACT.