Madagascar: Antehiroka - Meurtre atroce d'un ressortissant français

Un résident français a été victime d'un meurtre à Andefombe, dans la commune d'Antehiroka. On lui a administré un somnifère, puis il a été laissé à brûler dans sa maison.

MORT suspecte. Le constat des gendarmes et de l'équipe médicale se résume ainsi concernant la découverte du corps sans vie carbonisé d'un ressortissant français, âgé de 79 ans, lundi matin, à Andefombe, dans le fokontany de Morondava à Antehiroka.

L'enquête bat son plein, comme l'assure la gendarmerie du Poste avancé d'Antehiroka. Le septuagénaire louait une maison et vivait seul. Une partie de son habitation a été incendiée, comme l'ont remarqué les habitants du quartier dans la matinée du jour même. L'origine de l'incendie leur paraissait suspecte. Le feu s'est déclaré à l'aube alors que le locataire dormait. Des gendarmes et des autorités sanitaires du Centre de santé de base de niveau 2 (CSB2) local se sont rendus sur place en apprenant le drame, vers 10 heures du matin.

Carbonisé

À ce moment-là, des responsables du fokontany venaient d'éteindre certains débris encore incandescents. À l'intérieur, dans la chambre à coucher, les gendarmes et l'équipe du CSB2 ont découvert le Français partiellement carbonisé, les bras écartés, allongé sur le dos sur son lit deux places. Sa peau était brûlée et sa partie inférieure gravement calcinée. Un lustre suspendu au plafond avait chuté sur sa cuisse gauche. Il ne restait du matelas que ses ressorts. Le lit en bois avait également été endommagé.

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La thèse du meurtre est jusqu'ici privilégiée. Bien qu'aucun examen toxicologique n'ait encore été effectué, les médecins ont indiqué que la victime avait été droguée avec des substances soporifiques et laissée pour morte dans l'incendie pendant son sommeil. Selon leur analyse, il était décédé entre 2 et 3 heures du matin. Une autopsie est prévue à l'institut médico-légal de l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.

Les enquêteurs tentent d'identifier l'auteur ou les auteurs ainsi que le mobile du crime. Selon des sources proches du voisinage, une personne de l'entourage du Français est suspectée. Selon leur récit, la voiture de ce résident originaire de Roullet-Saint-Estèphe, dans le Sud-Ouest de la France, aurait été volée.

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