Niger: Un an après le coup d'État, le FMI valide un versement de 70 millions de dollars

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé le 17 juillet 2024 le versement immédiat de 70 millions de dollars à destination du Niger, dans le cadre de plusieurs programmes d'aide en cours avec le pays du Sahel, un peu moins d'un an après le coup d'État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

Le Fonds monétaire international (FMI) valide un versement immédiat de 70 millions de dollars au Niger. L'étau se desserre ainsi autour du pays, près d'un an après le coup d'État et la prise de pouvoir par les militaires. Renforcer la stabilité macro-économique du Niger d'une part et financer la transition écologique de l'autre : voilà pour les ambitions de cette enveloppe 70 millions de dollars.

Ces objectifs étaient au coeur de plusieurs programmes d'aide du FMI lancés à partir de 2021. Mais le coup d'État du 26 juillet 2023 a changé la donne : les dettes se sont accumulées et les sanctions internationales contre les militaires ont fragilisé l'économie. En 2023, la croissance nigérienne a ainsi péniblement dépassé les 2 %.

Ces derniers mois, pourtant, la situation avait évolué concernant le Niger : en février, la Cédéao a levé une grande partie de ses sanctions et la Banque mondiale finance de nouveau certains projets. Si l'on ajoute à cela la bonne santé du secteur pétrolier, cette année, l'économie nigérienne devrait fortement progresser.

Le FMI table sur une croissance à deux chiffres au Niger

Le FMI table ainsi sur une inflation contenue et sur une croissance à deux chiffres : elle pourrait atteindre plus de 10 % en 2024.

« L'économie nigérienne a été très affectée par l'instabilité politique et les sanctions consécutives à la prise de pouvoir par l'armée en juillet 2023. Néanmoins, les perspectives à court et moyen terme se sont améliorées, entre la levée des sanctions, l'exportation de pétrole et l'amélioration de la production agricole », a souligné la directrice générale adjointe du Fonds, Antoinette Sayeh, citée dans le communiqué.

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