Le chef d'état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï, a lancé hier à l'Académie militaire Marien-Ngouabi la 5e édition de la manœuvre école « Maneco 5 ».
Organisée par le commandement des écoles qui a reçu la mission de monter et conduire cet exercice CPX inter composantes de niveau opérationnel et tactique dénommé « Maneco 5 », cette manœuvre va durer dix jours. Elle a pour objectif d'affiner les compétences, en planifiant la conduite et la prise de décision des apprenants.
Elle s'appuie sur un scénario fictif, mettant en situation les officiers de la force publique, les stagiaires du cours d'état-major interarmées et du cours des futurs commandants d'unités ainsi que les élèves officiers dans le cadre d'une opération de maitrise de la violence dans une région frontalière, terrestre et liquide.
Cet exercice permettra également aux élèves et aux stagiaires de mettre en exergue tous les enseignements acquis au cours de cette année académique 2023-2024. Des officiers des FAC, de la gendarmerie nationale, et ceux du commandement des forces de police, qui en qualité de coaches et observateurs appuient les participants, sont aussi impliqués dans cette manœuvre.
Selon le commandant des écoles des FAC, coordonnateur de la Maneco 5, le général de brigade Charles Victoire Batantou, le but principal de cet exercice est d'atteindre trois objectifs principaux : créer un cadre concret et réel pour faire connaître et apprendre aux apprenants l'organisation, la planification et la conduite d'une opération à différents niveaux ; inculquer aux élèves et stagiaires l'esprit de la réflexion avant d'agir et de développer la culture d'être une force de proposition pour leurs chefs.
Ces capacités nécessitent une expertise individuelle, solide et une ouverture d'esprit agissante ; analyser les connaissances individuelles et collectifs, identifier les points forts et les points faibles pour préconiser les voies d'améliorations. « En définitive, a-t-il conclu, Maneco 5 donne à nos apprenants les leviers nécessaires pour appuyer les différents états-majors dans leurs différentes structures d'appartenance dans le montage des exercices... ».
« Dans un monde que tout le monde constate en pleine mutation, où des menaces et défis sécuritaires deviennent de plus en plus protéiformes, l'exigence d'avoir une force publique professionnelle, aguerrie et interopérable, devient bien plus qu'une nécessité. A cet effet, nous devons nous préparer à faire face à des situations de plus en plus complexes, nécessitant des décisions adéquates dans l'urgence... », a déclaré dans son mot de circonstance le chef d'état-major général des FAC, le général de division Guy Blanchard OKoï.