Le Réseau des femmes pour la paix et la sécurité en RDC, un regroupement de plusieurs associations et organisations féminines du pays, a rencontré mercredi 17 juillet, à Luanda, (Angola), le président angolais, Joao Lourenço.
Ces femmes sont allées solliciter son appui, en sa qualité de président de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs, (CIRGL), et facilitateur du processus de Luanda, pour la relance des négociations de paix dans l'Est de la RDC et le retrait sans délai des troupes rwandaises et ougandaises du sol congolais.
Selon Julienne Lusenge, la directrice du Fonds pour les femmes congolaises qui conduisait cette délégation, le chef de l'État angolais a accueilli favorablement leur démarche et a promis de s'investir pour le retour de la paix dans la région.
« Nous sommes venus rencontrer le président Joao Lourenço pour solliciter et demander la relance du processus de Luanda, demander aussi l'application de la feuille de route, le retrait immédiat des militaires rwandais et ougandais de notre sol pour le retour rapide de la paix. La souffrance de la population est à son comble, on n'a plus des mots pour expliquer cette souffrance », a-t-elle dit.
Ces femmes congolaises se disent rassurées de la promesse du président angolais, qui a accédé à leur demande en ces termes :
« Quand la maison du voisin brule, il faut venir avec un sceau d'eau pour éteindre le feu car sinon, le prochain c'est vous ».
Selon Julienne Lusenge, Joao Lourenço a promis de faire de son mieux pour mettre fin à ce conflit. Il leur a affirmé qu'il utilisait l'expérience de son pays qui a vécu des décennies de guerre, et qui a su la surmonter, pour enfin se lancer dans la reconstruction du pays.
« Le président angolais nous a dit qu'en tant que femme, lorsque nous portons notre voix pour la paix, il y a des solutions qui arrivent », s'est réjoui, la présidente du Fonds pour les femmes congolaises.