Madagascar: MJS Dialogues intergénérationnels - Une première expérience réussie

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a achevé hier les dialogues intergénérationnels pour Antananarivo. Une cinquantaine de jeunes se sont rassemblés pour échanger sur l'autonomisation et la participation au développement.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a récemment achevé les dialogues intergénérationnels à Antananarivo, une initiative validée par le gouvernement malgache. Pendant quatre jours, les jeunes entrepreneurs ayant participé lors du « Tsenaben'ny Tanora » récemment ont partagé leur expertise avec les futurs entrepreneurs issus du Vondron'ny Tanora ifotony (VTI), ou communauté des jeunes de base dans la capitale, au Palais des Sports Mahamasina. Sous l'égide du ministre par intérim Valéry Ramonjavelo, ces dialogues visent à autonomiser les jeunes et à les encourager à participer au développement du pays.

« Ces jeunes entrepreneurs enseignent aux débutants tout en développant leurs compétences. L'objectif principal est de promouvoir une culture entrepreneuriale chez eux. Il est essentiel de les convaincre que la réussite ne dépend pas du statut de fonctionnaire ou d'employé de bureau. Avec un esprit entrepreneurial, ils peuvent surmonter les obstacles et commencer leur propre entreprise. Le ministère s'engage également à soutenir ces jeunes en leur offrant des formations, du matériel, des recherches scientifiques et un accompagnement commercial », a noté le Secrétaire général du MJS, Lovatiako Michel Ralaivao.

En effet, le ministère collabore avec de jeunes entrepreneurs pour faciliter l'accès au monde du travail de ces jeunes de VTI. Cet accord mettra l'accent sur la formation et le partage d'expériences.

Tojo Raherinirina, entrepreneur et pépiniériste de la région d'Amoron'i Mania, souligne l'importance des dialogues intergénérationnels. Grâce à ces échanges, il enseigne aux autres jeunes la technique de culture améliorée du manioc. « Les maniocs greffés, cultivés chaque année, peuvent, au bout de cinq ans, atteindre un poids impressionnant de 25 à 100 kg par bouture. Cette approche permet aux jeunes de garantir leur autonomie alimentaire tout en augmentant leur productivité. De plus, le manioc offre la possibilité d'être conservé et transformé en divers produits », a-t-il noté.

La société « itARATRA » est active dans le domaine de l'agriculture durable et de l'environnement sain. Mampita, jeune gérant d'une autre entreprise d'élevage, se consacre à l'élevage de poules d'une race à croissance rapide, favorisant ainsi l'économie en milieu rural. Selon le ministre Valéry Ramonjavelo, ces dialogues intergénérationnels sont essentiels pour que les jeunes ne soient pas un fardeau pour le développement. L'objectif est de couvrir les 120 districts sur une période de cinq ans.

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