La triste nouvelle s'est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux toute la journée d'hier. Alain Herinanahary Razanakarivelo, connu sous son nom de plume de journaliste Hernan Rivelo, vient de disparaître.
Il laisse derrière lui une veuve, deux orphelins, et un vide dans le milieu médiatique et de la communication.
Ce surnom, Hernan, il le devait au Mauricien Jérôme Boule, Administrateur délégué de l'Express de Madagascar de 2004 à 2088. Comme il avait du mal à prononcer «Herinanahary», il a inventé ce raccourci. Sa famille l'appelle Alain, ses proches amis le surnomment «Gôva». Ainsi, Hernan Rivelo, historien de formation avec un diplôme de haut niveau en journalisme de l'université d'Antananarivo, a rejoint la rédaction de l'Express de Madagascar en 2005, puis celle de l'Hebdo. Plusieurs éléments de sa promotion font aujourd'hui la fierté de nombreux titres de la presse quotidienne et en ligne.
Hernan Rivelo n'a pas fait exception dans cette génération dorée. Doté d'une polyvalence presque naturelle, il pouvait traiter toutes les rubriques : politique, sociale, sportive, culturelle et même économique, avec passion et pertinence. Parmi les genres journalistiques, il excellait particulièrement dans les portraits et les interviews. Un météorologiste se souviendra longtemps de la manière dont Hernan Rivelo a façonné son profil journalistique, dans le bon sens du terme.
Nonchalant dans ses déplacements, un sourire mi-sérieux mi-sarcastique au coin des lèvres, Hernan Rivelo désarmait même les rédacteurs en chef les plus exigeants. Cette silhouette imposante va nous manquer. Adieu l'ami.