Une gestion durable du capital naturel à Madagascar et aux Comores. Tel est l'objectif du consortium qui a présenté le concept de comptabilité fondée sur les écosystèmes, hier au Centell Antanimena.
Cette organisation comprend l'Institut et observatoire de géophysique d'Antananarivo, l'Université d'Antananarivo, EC3DM - Madagascar, et l'Herbier des Comores. Ce projet utilise des données statistiques et spatialisées ainsi que des enquêtes pour évaluer la valeur économique des écosystèmes. Cette approche permet de comparer et d'évaluer les écosystèmes à différentes échelles, des Aires Protégées jusqu'à une évaluation nationale utilisant des images à haute résolution comme Sentinel 2.
Les enjeux sont multiples : la dégradation du capital naturel, l'augmentation de sa valeur, la protection prioritaire des écosystèmes menacés, les besoins de restauration, et l'impact des projets de développement sur les infrastructures écologiques. Une question clé demeure : est-ce que Madagascar a besoin d'une comptabilité nationale plus précise ?
Actuellement, le pays utilise AfrikENCA pour évaluer des données à l'échelle nationale avec des pixels de 12 km. Le pays dispose également de comptabilité sur les aires protégées avec des pixels de 30m et bientôt une comptabilité régionale avec des images Sentinel 2 de pixels de 10 m. Des résolutions plus fines pourraient être nécessaires pour une gestion optimale des ressources naturelles.