Toubacouta — Le directeur général de l'Agence nationale de l'aquaculture (ANA), Samba Ka, a promis, vendredi, de remettre des équipements aux femmes s'activant dans l'élevage des huîtres à Némabah, un village de la région de Fatick (centre).

"La région de Fatick joue un rôle capital dans le développement de l'aquaculture au Sénégal. En raison de toute l'activité économique qui se développe autour de l'ostréiculture (l'élevage des huîtres), il est nécessaire d'accompagner ses acteurs et de les aider à disposer d'équipements modernes et capables d'augmenter leur production", a-t-il dit.

M. Ka a rendu visite aux femmes de Némabah - un village de l'arrondissement de Toubacouta - s'activant dans l'ostréiculture, dans le cadre d'une tournée nationale qu'il effectue depuis plusieurs jours. Les femmes pratiquant l'élevage des huîtres doivent disposer d'équipements modernes, selon le directeur général de l'ANA.

Préoccupé par la qualité des huîtres, par souci des normes sanitaires du marché international vers lequel elles voudraient exporter, Samba Ka a rappelé que le Sénégal bénéficiait, dans ce domaine, de l'aide de partenaires techniques et financiers.

"Les coquillages sont des espèces à très forte valeur ajoutée", a-t-il signalé, ajoutant que c'est "un travail pénible et très peu rentable" que font les femmes de Némabah en produisant ces mollusques. Il a également visité l'écloserie de Fatick, où sont élevés des tilapias et d'autres espèces aquatiques.

Le directeur général de l'ANA a proposé aux exploitants de l'écloserie d'améliorer la qualité des eaux des bassins afin d'augmenter leur production. "L'écloserie est confrontée à la qualité de ses eaux, qu'il faut améliorer", a signalé Samba Ka. La production ostréicole sénégalaise est d'environ 16.000 tonnes par an, selon le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires.