Le Dépositaire Central / Banque de Règlement a organisé avant-hier, mardi 16 juillet, un petit déjeuner de presse pour permettre aux journalistes de disposer d'éléments techniques relevant du marché financier. Birahim Diouf, directeur général du Dc/Br a saisi cette occasion pour révéler que plus de 2320 milliards devraient être redistribués dans le secteur bancaire au profit des bénéficiaires finaux durant l'année 2024.
Pour l'année 2024, plus de 2320 milliards devraient être redistribués dans le secteur bancaire au profit des bénéficiaires finaux. C'est du moins ce qu'a fait savoir Birahim Diouf, directeur général du Dépositaire Central / Banque de Règlement (Dc/Br) qui est une institution financière spécialisée de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dont la mission est d'assurer la circulation et la sécurité des transactions boursières dans l'espace de l'Union. Il s'exprimait avant-hier, mardi 16 juillet lors d'une rencontre avec la presse. Selon Birahim Diouf, le marché financier de la zone UEMOA se porte bien. «L'année 2023 s'est bien déroulée sur les différents segments du marché financier.
Il est vrai que le marché obligataire a eu un petit recul, mais c'est juste temporaire. Globalement, en analysant les dividendes payés en plus des évènements sur valeurs payés aux investisseurs, le volume dépasse 1600 milliards environs qui ne sont d'ailleurs pas négligeables si on prend en compte l'impact de ce volume décaissé à travers le système bancaire », soutient-il. Pour lui, ce sont des ressources que les investisseurs peuvent aller chercher. Par ailleurs, indique-t-il, ce qui manque aux entreprises dans l'espace UEMOA, c'est en réalité une meilleure compréhension de l'outil marché boursier, support pour lever des capitaux et support boursier.
« Une entreprise peut investir sa trésorerie sur des facteurs côtés. Pour celle qui veut lever des capitaux, il faut pour cela des plateformes. Ainsi, c'est cette plateforme qu'il faudra utiliser mais en étant dans un processus», a-t-il souligné. Selon le directeur du DC/BR, l'avantage d'être coté c'est qu'au-delà de la visibilité, on peut avoir un pouvoir de négociation avec le bailleur traditionnel. « Quand on est coté, on est transparent et le banquier sait que périodiquement vous communiquez et que votre activité est dans le public et que votre gouvernance est irréprochable. Il faut dès lors, lever des capitaux et se faire accompagner mais aussi se rapprocher des spécialistes du marché », suggère-t-il.
Il informe que le Dc/Br s'est engagé en perspective dans un projet de digitalisation des opérations de souscription sur le marché primaire. « Cela veut simplement dire qu'il sera permis aux investisseurs finaux de pouvoir souscrire et de participer aux opérations sur le marché financier. Ce qui permettrait de développer la base car, même ceux qui ne disposent pas de comptes peuvent en obtenir avec leurs intermédiaires. Cela permettra aussi de développer la base des investisseurs locaux qui est d'un apport important pour le marché boursier », a-t-il conclu.