Ile Maurice: Akil Bissessur et sa compagne réclament Rs 500 m chacun à l'État

Akil Bissessur et Doomila Moheeputh sortent l'artillerie lourde et réclament, chacun de leur côté, des dommages à hauteur de Rs 500 millions à l'État pour «arbitrary and unlawful arrest». Dans une mise en demeure rédigée par le Senior Attorney Me Vijay Dwarka et servie également au CP et à Ashik Jagai, Heman Jangi et le DI Ramlagun, Akil Bissessur et Doomila Moheeputh reviennent sur leur arrestation et les événements qui ont suivi.

La charge provisoire de possession de drogue contre l'avocat Me Akil Bissessur et sa compagne Doomila Moheeputh a été rayée devant la Cour de district de Bambous, soit un peu plus d'un an après l'arrestation hautement médiatisée du couple le 19 août 2022 à Palma par la Special StrikingTeam (SST). Dans la mise en demeure, Me Akil Bissesur maintient que son arrestation par la Special StrikingTeam le 19 août 2022 au domicile de sa compagne Doomila Moheeputh à Palma était motivée par l'affaire Rigg Needroo. «Le ruling de la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath accédant à la radiation des charges avait souligné le fait que les enquêteurs n'avaient pas enquêté sur les informations que j'avais données sur le dossier de Rigg Needroo et plusieurs autres aspects de cette arrestation dont les images des caméras CCTV.» Dans sa plainte, il indique qu'après son arrestation à Palma, alors que la SST procédait chez lui à Dreamton Park pour une deuxième fouille, il avait fait comprendre à l'officier qui l'accompagnait que chez lui il y a des caméras de surveillance et tout sera enregistré.

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Tout de suite, dit-il, l'officier a fait un appel et le cortège de voitures s'est arrêté devant un «mini-market» où il y avait également des caméras. Les officiers sont descendus pour fumer. Akil Bissessur était dans la voiture. Il explique qu'Ashik Jagai est venu à côté de la voiture et la vitre était baissée. Il s'entretenait avec une personne au téléphone et disait : «Oui madame, kot li ossi nou pou tir ladrog.» A plusieurs reprises, il disait : «Oui madame, oui madame.»

Pour les préjudices subis après cette arrestation, Akil Bissessur et Doomila Moheeputh réclament Rs 500 millions chacun. Ils réclament également individuellement Rs 150 millions après que des vidéos intimes de Doomila Moheeputh ont circulé sur les réseaux sociaux.

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