Un groupe des jeunes volontaires dénommé « Goma actif » ont demandé ce samedi 20 juillet au Gouvernement d'organiser des soins de santé primaires dans des camps des déplacés du Nord-Kivu. Ces volontaires estiment que l'accès aux soins médicaux pour les déplacés de guerre demeure un défi majeur dans la réponse humanitaire.
« Nous demandons aux autorités de mettre en place un paquet minimum des soins de santé primaires dans les camps des déplacés. C'est vraiment nécessaire pour permettre un accès rapproché aux soins, parce que quand un déplacé est préoccupé par la recherche de sa nourriture et n'a souvent pas le temps d'aller à l'hôpital. Il faut mettre en place des équipes des relais communautaire pour assister ces populations », a plaidé Didier Buingo, médecin et volontaires de Goma Actif.
D'après ce groupe, les déplacés de guerre, déjà très vulnérables, ne reçoivent pas des soins appropriés pour plusieurs raisons. C'est entre autres la distance qui sépare les centres de santé des camps des déplacés. Mais aussi l'insuffisance des moyens alloués à la prise en charge globale de ces personnes.
« Nous remarquons le plus souvent que l'hygiène défectueuse dans les camps des déplacés expose beaucoup plus les enfants surtout avec l'état nutritionnel qui est vraiment à plaindre. Il y a la défense des enfants qui pose un problème, un enfant qui n'est pas bien nourri, qui n'as pas assez d'équilibre diététique, il est exposé et son système immunitaire n'est pas solide pour l'aider à lutter contre les infections », a rapporté Didier Buingo.
Le Nord Kivu compte actuellement plus de 2 millions des déplacés qui vivent dans la précarité et le manque des soins appropriés.