Le chargé de mission à la Présidence du Faso, Ali Bokoum, a organisé à Dori, le samedi 20 juillet 2024, un colloque régional afin de permettre aux Sahéliens de proposer des pistes pour un retour rapide de la paix et de la cohésion sociale dans cette partie du Burkina Faso.
Patronné par le ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ce colloque qui a regroupé plus de deux cents participants a été placé sur le thème : « Quelles contributions des populations pour la promotion de la paix ? ».
A l'ouverture des travaux, l'organisateur, Ali Bokoum, a précisé que l'objectif recherché à long terme à travers cette rencontre est d'impacter le comportement des populations pour une citoyenneté beaucoup plus responsable et axée sur l'engagement de tous dans le contexte de crise sécuritaire et de détérioration du climat social. A écouter M. Bokoum, ce colloque permettra à court terme d'échanger sur la collaboration entre l'administration, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les communautés locales.
Le chargé de mission a ajouté que cette rencontre vise aussi à rechercher la contribution des Organisations de la société civile (OSC), des ONG et des populations locales dans la promotion de la paix et du vivre-ensemble, ainsi qu'à vulgariser l'initiative présidentielle pour le développement communautaire. Pour sa part, le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a fait savoir que cette rencontre sera l'occasion d'harmoniser les points de vue sur les rôles et responsabilités de chaque membre de la communauté.
Le colloque a été ponctué par deux panels dont l'un a porté sur les attentes mutuelles des différents acteurs face au défi sécuritaire et sur la contribution des OSC et des ONG dans le processus de développement endogène et le vivre-ensemble, a expliqué le premier responsable de la région du Sahel.
Pour le ministre délégué aux Ressources animales, Amadou Dicko, représentant le patron de ce colloque, le défi sécuritaire auquel le Burkina Faso fait face nécessite une collaboration étroite et concertée des différents acteurs.
« Aujourd'hui plus que jamais, nous devons unir nos forces pour construire une paix durable et renforcer la cohésion sociale entre les filles et fils de la région », a-t-il dit. Tout en se réjouissant de la présence significative des jeunes et des femmes à ce colloque, le ministre délégué a ajouté que celui-ci constitue une occasion unique de renforcer les stratégies de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent et la radicalisation. Il a vivement félicité les organisateurs pour leur engagement à promouvoir le dialogue entre les acteurs locaux et s'est dit disposé à soutenir toutes les actions visant à promouvoir la paix dans la région du Sahel.