Les participants au Forum mondial des médias de Susha, en Azerbaïdjan, ont débattu, dimanche, des mécanismes de détection des fausses informations et des voies et moyens de lutter plus efficacement contre la désinformation, a constaté l'APS.

Des journalistes, décideurs, promoteurs de médias et acteurs d'organisations de la société civile se sont notamment penchés sur ces deux sujets au deuxième jour du Forum mondial des médias consacré à la dénonciation des fausses informations et à la lutte contre la désinformation.

Les participants ont également planché sur la multiplication des producteurs d'informations et de contenus avec l'avènement et le développement des réseaux sociaux. Certains parmi les intervenants préconisant d'inonder les mêmes canaux de contenus dont la véracité ne fait pas l'ombre d'un doute.

Il en est ainsi du directeur général adjoint de l'agence de presse russe, (TASS), Mikhail Gusman, dont le plaidoyer a porté sur l'importance d'un retour aux valeurs fondant le journalisme, notamment la responsabilité, la déontologie et l'éthique.

"Il est important que les responsables des médias comprennent que les fausses informations, en dépit des dégâts qu'elles peuvent causer, ne peuvent pas être durables face à des informations bien vérifiées", a fait valoir le journaliste russe.

La deuxième édition du Forum mondial des médias ouverte samedi à Shusha, ville présentée comme la capitale culturelle de l'Azerbaïdjan, sera clôturée lundi. Elle rassemble des fonctionnaires, des représentants de la société civile et de l'État, des entreprises et défenseurs de la liberté de la presse et des médias.